Ce chiffre représente « moins de 1% de toutes les machines Windows », a précisé le géant américain.
Et dire que moins de 1% des ordinateurs sous Windows, le système d’exploitation de Microsoft, ont été touchés vendredi par la malheureuse mise à jour d’un logiciel de cybersécurité qui a semé la panique sur une grande partie de la planète. Que seuls 8,5 millions de PC mis hors service pendant quelques heures ont causé autant de dégâts. Aéroports à l’arrêt, chaînes de télévision incapables de diffuser leurs programmes, hôpitaux à l’arrêt, système d’accréditation de Paris 2024 impacté… Les dégâts de ce bug XXL ont été incommensurables.
Tout cela pour une mise à jour du logiciel de cybersécurité de CrowdStrike qui n’a pas pu être effectuée correctement jeudi soir. L’erreur a été corrigée 78 minutes après avoir été commise. Trop tard. Bien que le pourcentage soit faible, les impacts sur l’économie et la société reflètent l’utilisation de CrowdStrike par des entreprises qui fournissent des services cruciaux. « , résume Microsoft sur son blog. Ce dérapage a montré la dépendance de nos sociétés à tout ce qui est numérique. » L’ampleur de cette panne est sans précédent et restera sans aucun doute dans l’histoire. « , a déclaré l’expert en cybersécurité Junade Ali.
Au cours du week-end, les conséquences de la panne s’estompaient peu à peu. Aux États-Unis, 1 500 vols supplémentaires ont été annulés samedi. Mais partout ailleurs, la situation est revenue à la normale. La situation est revenue à la normale dans tous les aéroports de France « , a indiqué Patrice Vergriete, le ministre des Transports. Comme en Allemagne, en Corée du Sud et au Japon. Pour certaines entreprises, le retour à la normale pourrait prendre encore quelques jours.