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Le gouvernement a annoncé qu’il augmenterait la taxe à partir du 1er octobre, afin de « garantir que les visiteurs contribuent aux services publics et aux expériences de haute qualité pendant leur séjour en Nouvelle-Zélande ».
La Nouvelle-Zélande est une destination touristique de plus en plus prisée par les touristes grâce à son éloignement géographique, ses paysages variés et son climat favorable. Mais le gouvernement s’apprête à tripler les droits d’entrée, ce qui suscite des critiques de la part du secteur clé du tourisme, qui estime que cette augmentation pourrait dissuader les visiteurs.
Le mardi 2 septembre, le gouvernement a annoncé dans un communiqué qu’il augmenterait les frais de visite, de conservation et de tourisme internationaux à compter du 1er octobre, de 35 $ NZ à 100 $ NZ (62,20 $ US) afin de «veiller à ce que les visiteurs contribuent aux services publics et aux expériences de haute qualité pendant leur séjour en Nouvelle-Zélande« .
Comme de nombreuses destinations touristiques populaires dans le monde, la Nouvelle-Zélande a eu du mal à gérer l’impact des touristes sur l’environnement, les infrastructures étant mises à rude épreuve par un grand nombre de visiteurs. La taxe internationale pour la conservation et le tourisme des visiteurs (IVL) a été introduite en juillet 2019, mais elle n’a pas suffi à couvrir les coûts associés à un si grand nombre de visiteurs.
Une hausse contestée : le secteur du tourisme craint un impact négatif
Le gouvernement a déclaré que les frais restaient compétitifs et qu’il était convaincu que la Nouvelle-Zélande continuerait d’être considérée comme une destination attrayante pour les voyageurs. L’Association de l’industrie touristique du pays a fait écho au sentiment selon lequel les frais plus élevés « dissuaderaient les visiteurs alors que le secteur, autrefois le plus grand exportateur du pays, a du mal à se remettre des fermetures strictes des frontières imposées pendant la pandémie de COVID-19 ».La reprise du tourisme en Nouvelle-Zélande est à la traîne par rapport au reste du monde, ce qui nuira encore davantage à notre compétitivité mondiale » a déclaré Rebecca Ingram, directrice exécutive de l’association.
Les données de Stats NZ publiées plus tôt mardi ont montré que les recettes d’exportation liées aux voyages pour l’année se terminant le 30 juin s’élevaient à 14,96 milliards NZD, soit une baisse de 5 % par rapport à la période pré-pandémique. Le nombre de visiteurs est à environ 80 % du niveau d’avant la fermeture des frontières, a déclaré le bureau.
Le gouvernement néo-zélandais a également récemment augmenté les coûts des visas pour les visiteurs et propose d’augmenter les frais dans les aéroports régionaux.un triple coup dur pour notre secteur, qui s’efforce de contribuer à la reprise économique de la Nouvelle-Zélande » a déclaré Billie Moore, directrice générale de NZ Airports.
