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La nouvelle voiture électrique de Huawei est encore moins chère que prévu

La nouvelle voiture électrique de Huawei est encore moins chère que prévu

Dans le monde des grosses et prestigieuses voitures électriques, la Mercedes-Benz EQS est sans conteste la reine, mais son prix a de quoi rebuter. Stelato, joint-venture entre Huawei et BAIC, vient cependant de dévoiler les tarifs définitifs d’une alternative bien plus abordable pour le marché chinois : la Stelato S9. Avec une belle surprise à la clé.

Stelato S9 // Source : Stelato

En avril 2024, nous vous présentions la nouvelle Stelato S9, une berline 100% électrique qui ne manque pas d’ambitions, puisqu’elle veut tout simplement s’attaquer aux grandes et luxueuses berlines allemandes.

Cette voiture est cosignée Huawei grâce à un partenariat majeur avec des constructeurs chinois qui en assurent la production : BAIC dans le cas de Stelato, CATL pour Avatr, et Chery pour Luxeed. Huawei, de son côté, fournit toute l’électronique (dont les moteurs, les bornes de recharge et les écrans) ainsi que le système d’infodivertissement. Le géant chinois vend les voitures dans ses showrooms.

Une autonomie digne des meilleurs vélos de route électriques

Stelato vient de lancer la commercialisation de son S9, apprenez-en plus via la page Weibo du constructeur. Deux versions seront proposées à partir de cet été en Chine : une version propulsion avec un moteur d’une puissance de 308 ch et une version à quatre roues motrices, équipée d’un moteur supplémentaire de 214 ch, de quoi offrir un total de 522 ch.

Equipé d’une batterie de 100 kWh, il offre une autonomie allant jusqu’à 816 km CLTC pour la version monomoteur et 721 km CLTC pour la version bimoteurSelon le cycle européen WLTP, plus strict, il faut s’attendre à environ 700 km pour le premier, et 630 pour le second.

De bons chiffres, notamment obtenus via un coefficient de pénétration dans l’air (Cx) de seulement 0,193, et qui dépassent l’autonomie chinoise des Mercedes-Benz EQS (813 km CLTC) et BMW i7 (640 km CLTC).

Stelato S9 // Source : Stelato

Côté recharge, elle repose sur une architecture 800 volts, permettant de retrouver 200 km d’autonomie avec seulement cinq minutes de charge.

Un intérieur luxueux et technologique

A bord, le Stelato S9 dispose d’un tableau de bord numérique de 12,3 pouces et d’un écran tactile central de 15,6 pouces, le tout dans un design horizontal. L’ensemble semble plutôt bien fini et à la hauteur des standards des premiums allemands.

Stelato S9 // Source : Stelato

A l’arrière, les deux passagers seront toutefois choyés puisque leurs sièges sont inclinables, chauffants, massants et ventilés. Ils pourront retrouver leur bonheur télévisuel via, au choix, une tablette de 13,2 pouces… ou un vidéoprojecteur de 32 pouces, qui diffuse une image sur une toile qui descend du plafond !

Stelato S9 // Source : Stelato

La moitié du prix d’une berline allemande

Pour éviter les chocs, le Stelato S9 pourra compter sur une suspension adaptative, tandis qu’un système de conduite semi-autonome de dernière génération, baptisé Huawei ADS 3.0, sera installé pour la première fois sur une voiture.

Grâce à un LiDAR et à une batterie de capteurs et de caméras, la voiture pourra naviguer dans les rues, comprendre les objets qui l’entourent, se garer automatiquement ou encore éviter toutes sortes de dangers.

Stelato S9 // Source : Stelato

Des spécifications qui la mettent donc en concurrence directe avec ses rivales de BMW ou Mercedes. En revanche, les prix sont loin de ceux des berlines allemandes, puisque la Stelato S9 arrive en Chine à des prix allant de 399 800 à 449 800 yuans, ou entre 51 200 et 57 600 euros.

C’est étonnamment moins que les prix affichés lors de l’ouverture des pré-réservations, où Stelato parlait de 450 000 à 550 000 yuans, et à des années-lumière des Mercedes-Benz EQS (881 000 yuans) et BMW i7 (949 000 yuans) – certes désavantagées par les frais de douane pour entrer en Chine.

Vous souhaitez voir ce Stelato S9 arriver en Europe ? Mauvaise nouvelle, aucune exportation n’est prévue pour le moment. Cependant, des doutes peuvent persister, vu l’appétit chinois pour notre continent.


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