L’écrivain franco-algérien est emprisonné en Algérie depuis la mi-novembre. Le régime d’Alger le poursuit à cause des mots dans les médias français.
Les nouvelles ne sont pas « Pas excellent » Pour l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, incarcéré en Algérie depuis la mi-novembre, a déclaré mardi son éditeur Antoine Gallimard lors d’une soirée de soutien organisée par l’Arab World Institute et Gallimard Editions.
«Les dernières nouvelles n’ont pas été excellentes. Trois mois, c’est long pour lui »Il a dit. « Surtout quand nous ne savons pas si ces trois mois se transformeront en six mois, en un an … » Boualem Sansal est poursuivi en Algérie en vertu de l’article 87 BIS du Code pénal, qui sanctionne en Algérie « En tant qu’acte terroriste ou subversif, tout acte visant la sécurité de l’État, l’intégrité du territoire, la stabilité et le fonctionnement normal des institutions ».
Debout
Le pouvoir algérien aurait gravement fait ses déclarations aux frontières des médias français prenant la position du Maroc selon laquelle le territoire de ce dernier pays a été tronqué sous la colonisation française au profit de l’Algérie.
Le Figaro publié ce mardi un forum du comité de soutien de Boualem Sansal, appelant le président Emmanuel Macron à utiliser « Leviers » pour « Libérer ».