Manon Cruz / REUTERS
Le candidat « naturel » du RN pour 2027 estime que la seule issue à la crise dans l’archipel serait une « accord institutionnel et économique global » entre tous les partis, et un éventuel nouveau référendum sur l’indépendance d’ici « 40 ans ».
Les territoires d’outre-mer ont toujours été le domaine réservé de Marine Le Pen, candidate « naturelle » du Rassemblement national (RN) à l’élection présidentielle de 2027. Le dossier calédonien l’est d’autant plus qu’il est symbolique, tant pour sa famille politique que dans l’histoire de France après 1945. Depuis lundi, l’archipel du Pacifique, territoire d’outre-mer, est en proie à un déferlement de violences qui a déjà fait cinq morts, dont deux gendarmes. La cause ? Le vote, à l’Assemblée nationale lundi et mardi, du texte constitutionnel visant à élargir le corps électoral aux élections provinciales, un enjeu crucial dans l’archipel.
Il s’agit du fameux « dégel » tant redouté par les indépendantistes kanak, qui doit ensuite être voté par l’Assemblée nationale et le Sénat réunis au Congrès. Sur ce texte, l’ensemble des 42 députés RN présents ont voté en faveur du texte. Sans surprise, le parti de la flamme a toujours été contre l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie.
A chaque référendum, Marine Le…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous en reste 79% à découvrir.
Voulez-vous en savoir plus?
Débloquez tous les objets immédiatement.
Déjà inscrit? Se connecter
