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Nouvelles locales

La Nouvelle-Calédonie entend profiter de l’occasion pour « montrer un peu du potentiel que nous avons ici »

Quatre des trente-trois joueurs du XV de France sont originaires de Nouvelle-Calédonie ou de Wallis et Futuna, où la Coupe du monde de rugby suscite un formidable engouement.

C’est l’événement sportif de la semaine : la France reçoit la Nouvelle-Zélande en match d’ouverture de la Coupe du monde de rugby en France. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné vendredi 8 septembre à 21h15, au Stade de France, près de Paris. Un match d’ouverture entre deux nations majeures du rugby, deux des favoris de la compétition.

>> Coupe du monde de rugby : Yoram Moefana, l’étoile filante de Futuna

C’est peut-être à plus de 15 000 km de Paris que nous serons le plus impatients de ce rendez-vous : en Nouvelle-Calédonie. Au talonneur Peato Mauvaka, au centre Yoram Moefana, en deuxième ligne Romain Taofifenua ou encore au pilier Sipili Falatea. Tous ces joueurs ont grandi loin de la métropole et sont aujourd’hui des fers de lance du XV de France. La preuve qu’en quelques années, la Nouvelle-Calédonie est devenue l’un des viviers du rugby français.

« Nous sommes un peu un porte-avions pour le rugby français puisque nous sommes entre l’Australie et la Nouvelle-Zélande… »

Frédéric Hervouet, co-fondateur de l’Union Rugby Club Dumbéa

sur franceinfo

Avec sa pelouse jaunie et ses vieux containers en guise de vestiaires, le petit stade de l’Union Rugby Club Dumbéa semble hors du temps. Nous sommes ici dans une pépinière de champions, vante Frédéric Hervouet, l’un des fondateurs du club : « Nous aimerions que les gens nous regardent différemment d’une île très éloignée de la métropole. Oublions un peu la carte postale, et voyons le potentiel que nous avons ici. » Le potentiel est là. Quatre internationaux sur les 33 sélectionnés pour le championnat du monde sont nés en Nouvelle-Calédonie, ou sur les îles de Wallis et Futuna. Quatre internationaux pour un peu plus de 1 500 licenciés : un ratio extraordinaire.

« Fort potentiel »

« Il y a un fort potentiel sur la morphologie (de nos joueurs)« , explique Taofifenua Falatea, le président de l’Union Rugby Club Dumbéa. Sipili Falatea est son frère, et il est le père de Yoram Moefana, le centre du XV de France, titulaire demain face aux All Blacks. « Les joueurs calédoniens sont rapides, forts, ils sont aussi très puissants sur les 50 mètres », se vante Taofifenua Falatea. Physique, puissance, impact : une adéquation parfaite avec les exigences du rugby moderne.

Chaque année, une dizaine d’entre eux quittent leurs racines, leur famille, pour tenter l’aventure à l’autre bout du monde, dans un centre de formation ou en Top 14. C’est le rêve de Donovan : « Je suis actuellement en U16, je joue en deuxième ligne et en troisième ligne. Je veux réussir. Donc, je vais tout faire pour aller en France et essayer d’intégrer l’équipe de France ».

« Nous attendons un formidable développement du rugby en Nouvelle-Calédonie après la Coupe du monde. »

Jacques Rivoal

sur franceinfo

Des profils comme celui-ci, la fédération et les clubs s’attendent à en voir arriver des dizaines dans les prochains mois. Un signe d’un engouement incroyable pour cette Coupe du monde, comme le raconte Jacques Rivoal, le président du comité d’organisation : « C’est vrai qu’avec le décalage horaire, les matchs de 21 heures auront lieu à 6 heures du matin. Mais en Nouvelle-Calédonie, ce n’est pas très problématique, car on se lève tôt, les journées commencent tôt, les enfants commencent l’école à 7 heures du matin. Et puis ils Je les ferai venir une heure plus tôt, afin qu’ils puissent participer à la retransmission du match. Une formidable évolution, pour perpétuer la tradition et confirmer la réputation flatteuse de ce coin du Pacifique, peut-être plus que jamais l’un des viviers les plus prolifiques du rugby français.

Rugby : La Nouvelle-Calédonie et Wallis et Futuna, vivier du XV de France – le reportage à Nouméa de Paul Barcelonne

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Ray Richard

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