La guerre d’Israël contre le Hamas a des conséquences sur les finances publiques du pays. Fitch a ainsi abaissé lundi d’un cran la note de la dette de l’Etat hébreu, de « A+ » à « A ».
« Le conflit à Gaza pourrait durer jusqu’en 2025 et il existe des risques qu’il s’étende à d’autres fronts », a indiqué l’agence de notation dans une note. Israël devrait enregistrer un déficit budgétaire cette année, a précisé Fitch.
La capacité de remboursement reste forte
« Outre les pertes humaines », le conflit « pourrait entraîner d’importantes dépenses militaires supplémentaires, la destruction d’infrastructures et causer des dommages durables aux activités économiques et aux investissements, conduisant à une nouvelle détérioration des perspectives de crédit d’Israël », a déclaré l’agence.
En février, l’agence de notation Moody’s a été la première à abaisser la note de la dette d’Israël, également d’un cran, à A2, en raison du conflit. L’agence de notation S&P Global a suivi en avril, abaissant la note de la dette d’Israël de AA- à A+, ce qui indique néanmoins une forte capacité de remboursement, face à des « risques géopolitiques accrus ».
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Selon Fitch, une poursuite du conflit l’année prochaine forcerait Israël à maintenir ses dépenses militaires élevées et à perturber davantage les secteurs du tourisme, de la construction et de la fabrication dans les zones frontalières.