La myocardite causée par les vaccins contre le Covid est moins grave que celle causée par le Covid, selon une nouvelle étude
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La myocardite causée par les vaccins contre le Covid est moins grave que celle causée par le Covid, selon une nouvelle étude

Parmi les patients ayant développé une myocardite suite à un vaccin contre le Covid, 6 % ont développé des complications, contre 12 % lorsqu’elle survient après une infection au Covid.

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La France connaît une recrudescence des myocardites, causées soit par le Covid, soit par un vaccin à ARN messager. (PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP)

Les Français vaccinés contre le Covid qui ont développé une myocardite (une inflammation du coeur) suite à cette vaccination ont globalement récupéré plus vite que s’ils avaient contracté une myocardite due à une infection au Covid. C’est le résultat de la nouvelle étude menée par Epi-phare, un groupe de chercheurs mandaté par l’Assurance maladie et l’Agence de sécurité du médicament, publiée dans la revue médicale américaine JAMA.

Pendant la pandémie, la France a connu une augmentation des myocardites, inflammations du cœur, provoquées soit par le Covid lui-même, soit, c’était l’un des très rares effets secondaires possibles, par un vaccin à ARN messager, Pfizer ou Moderna.

Avec environ 560 cas pour 54 millions de personnes vaccinées au total, la survenue de myocardites a surtout touché des hommes jeunes et en bonne santé. Ces patients ont été suivis par les épidémiologistes du groupe Epi-phare, dont le professeur Mahmoud Zureik est directeur. « La grande majorité se rétablit, mais environ 6 % développent une complication cardiovasculaire, une myocardite, une insuffisance cardiaque ou une cardiomyopathie dans les 18 mois suivant la première hospitalisation. »

Parmi les patients atteints de myocardite suite à une infection au Covid, 12% développent des complications, soit le double. Pour les chercheurs, cela confirme l’intérêt du vaccin pour cette tranche d’âge des moins de 50 ans. « Il y a eu 1 100 décès dans cette tranche d’âge parmi les non vaccinés »rappelle le professeur Mahmoud Zureik. La vaccination, avec une efficacité d’environ 90 %, a permis de sauver environ 160 000 vies en France, selon des modélisations récentes.

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