La municipalité arrachera les boîtes à clés si elles ne sont pas retirées
Rennes n’était pas la ville française où le phénomène Airbnb posait le plus de problèmes. Mais selon la dernière communication de la municipalité bretonne, les locations de courte durée tendent à s’y développer. C’est peut-être aussi pour cela qu’il est devenu impossible de trouver un logement, que l’on soit étudiant ou nouvel arrivant.
Pour s’en rendre compte, il suffit d’ouvrir les yeux dans la rue pour découvrir le nombre croissant de boîtes à clés. Utilisées par les propriétaires, ces boîtes s’ouvrent grâce à un code à quatre chiffres et sont très pratiques pour laisser les clés aux voyageurs de passage. Le problème, c’est qu’elles sont de plus en plus nombreuses « notamment dans le centre historique de Rennes », constate la ville. Et l’autre problème, c’est qu’elles sont fixées sur du mobilier urbain, ce qui est formellement interdit. « Cette pratique est illégale », prévient la municipalité.
Un délai de quinze jours pour les retirer
Les services de la toute nouvelle brigade anti-incivilités ont été prévenus et veillent. Et selon le communiqué, ils ne vont pas se contenter de surveiller. Dès la semaine prochaine, les agents vont « localiser et répertorier » les fameuses boîtes à clés et y coller un autocollant avertissant le propriétaire de la nécessité de retirer le petit coffre-fort. « D’ici deux semaines, la Brigade anti-incivilités se chargera de les retirer, après avoir constaté l’infraction », prévient la municipalité socialiste.
Les boîtes à clés, une fois arrachées, seront récupérées au bureau des objets trouvés, à condition de présenter une pièce d’identité et un justificatif de propriété.