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Nouvelles

VIDÉO – Menaces d’attentat dans des collèges et lycées : quels sont les profils des jeunes interpellés ?

Plusieurs établissements scolaires ont été visés ces derniers jours par des menaces d’attentats.
Les auteurs ont notamment utilisé les messageries internes des collèges et lycées.
Le 20h de TF1 fait le point sur le profil des jeunes hackers.

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Ecoles, collèges et lycées visés par des menaces d’attaques

La nouvelle est tombée ce samedi. Arrêté jeudi dernier à Malakoff (Hauts-de-Seine), un adolescent de 17 ans, soupçonné d’être l’auteur de plusieurs fausses alertes à la bombe adressées à des établissements scolaires via les ENT (Espaces Numériques de Travail), a été mis en examen à Paris et placé en détention. détention provisoire.

« Scolarisé »il « n’avait pas de casier judiciaire de même nature », a indiqué jeudi la procureure de Paris Laure Beccuau. Comme ce jeune homme, depuis deux semaines, plusieurs individus ont menacé d’attaquer des collèges et lycées, obligeant à chaque fois la police à intervenir. Mais qui sont ces jeunes hackers arrêtés jusqu’à présent ?

Fausses alertes « pour le plaisir »

Les suspects sont jeunes, le plus souvent mineurs. A Mulhouse, un adolescent de 15 ans a reconnu être l’auteur de quatre fausses alertes à la bombe, déclenchées « s’amuser et faire comme tout le monde », selon ses propos. A Cenon (Gironde), près de Bordeaux, un jeune homme de 16 ans a envoyé des messages de menace terroriste signés Daesh, Al-Qaïda ou Hamas par « la paresse d’aller en classe ». Il a été placé en garde à vue après son arrestation vendredi pour « menace de mort ou de dommages dangereux aux biens des personnes contre un parquet », « insulte publique en raison de l’origine, de l’origine ethnique, de la nation, de la race ou de la religion » Et « des excuses publiques pour un acte de terrorisme ».

Cependant, les enquêteurs n’ont établi aucun signe de radicalisation ni aucune revendication politique. Les raisons invoquées sont futiles. Ces jeunes risquent cependant entre deux et sept ans de prison. « Cela peut être : ‘Je voulais éviter un contrôle de mathématiques’, ‘Je voulais avoir plus d’avis’, ‘Je n’avais pas réalisé, c’est une mauvaise blague’… Si la personne reconnue coupable est mineure, ce sont les parents qui devront payer les dommages et les sommes peuvent être extrêmement importantes »alerte Cédric Logelin, porte-parole du ministère de la Justice.

Alors que les investigations se poursuivent pour tenter d’identifier d’autres suspects, la ministre de l’Éducation nationale, Nicole Belloubet, a annoncé jeudi qu’elle suspendrait toute messagerie interne au sein des établissements jusqu’aux prochaines vacances scolaires.

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En Normandie, en Île-de-France, dans les Hauts-de-France et en Meurthe-et-Moselle… Au total, une vingtaine d’académies ont été ciblées, soit 150 établissements, par ces menaces. Souvent, celles-ci sont envoyées via les ENT, plateformes qui permettent aux élèves et à leurs parents de communiquer avec les enseignants. Voici un exemple de message reçu cette semaine : « Nous venons de l’Etat islamique. Demain (…) je ferai exploser tout l’établissement (…). J’ai mis du C4 (un puissant explosif, NDLR) partout dans l’école et dans les classes. » Avec, en pièce jointe, une vidéo de décapitation.


NK | Reportage TF1 Baptiste Guenais, Marie Belot, Olivier Santicchi

Cammile Bussière

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