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La mobilisation décolle dans de nombreux secteurs


Après un week-end riche en manifestations à travers le pays, la pression monte pour le gouvernement en vue de la journée d’action interprofessionnelle du 23 mars. Alors que le début de semaine s’annonce décisif avec le vote des motions de censure à l’Assemblée nationale Pour barrer la route à la réforme des retraites, les différents secteurs économiques élèvent la voix.

Dans les raffineries, rien ne sort

Dans les raffineries, les robinets commencent à se fermer. Depuis le 17 mars au soir, l’arrêt des installations du site de TotalEnergies en Normandie, le plus grand du pays, basé à Gonfreville-L’Orcher (Seine-Maritime), est acté et devrait se poursuivre jusqu’à lundi soir. Selon Éric Sellini, coordinateur CGT du groupe TotalEnergies, « rien ne sort » du chantier.

Les expéditions sont également stoppées à la raffinerie Pétroineos de Lavéra (Bouches-du-Rhône), qui serait à l’arrêt demain. Alors que la grève se poursuit au dépôt pétrolier du Havre (tout comme celle de Fos-sur-Mer), la raffinerie Esso-ExxonMobil de Port-Jérôme-Gravenchon (Seine-Maritime) devrait cesser son activité le 21 ou le 22 mars. de matière première.

« Cela fait quinze jours que les expéditions sont ralenties partout. Depuis le 7 mars, nous œuvrons pour un plus grand bras de fer : ce ne sont pas des jours de grève ici et là qui allaient faire plier le gouvernement, poursuit Eric Sellini. On en voit les premiers effets : 70 stations-service étaient totalement en rupture de stock jeudi 16 mars, il y en a 300 aujourd’hui et 400 sont partiellement en rupture de stock, c’est plus marqué dans les grandes villes et le sud de la France. » Pour l’instant, les menaces de réquisitions brandies par le gouvernement n’ont été mises en œuvre nulle part.

A la centrale nucléaire du Blayais, des barrages filtrants 24h/24

Réunis le vendredi 17 mars, les syndicats CGT de l’énergie ont décidé de « renforcer partout » le mouvement cette semaine et d’appeler à « la reprise de la grève et l’interruption maximale du travail », selon Fabrice Coudour, secrétaire fédéral de la CGT énergie.

A la centrale nucléaire du Blayais, en Gironde, les barrages filtrants à l’entrée sont désormais en place 24h/24. Ce week-end, la production a chuté de 75 mégawattheures et deux arrêts d’unités ont eu lieu. Les équipes de grève dorment à tour de rôle sur le piquet et occupent l’entrée.

Nous ne bougerons pas tant que la réforme ne sera pas retirée. Ça permet de canaliser certains agents qui voudraient recourir à des moyens plus extrêmes tellement ils sont en colère ». Olivier Delbos, secrétaire CGT de la centrale nucléaire du Blayais

Pour le secrétaire CGT du site, Olivier Delbos, « C’est du jamais vu depuis 2005. Quand le gouvernement a commencé à devenir plus agressif, nous avons changé notre façon de faire à la demande du personnel. Nous ne bougerons pas tant que la réforme ne sera pas retirée. Ça permet de canaliser certains agents qui voudraient recourir à des moyens plus extrêmes tellement ils sont en colère ».

Partout, comme le rappelle Sébastien Menesplier, secrétaire général de la CGT mines-énergie, « Les baisses de production se poursuivent dans le thermique, l’hydraulique et le nucléaire. Les actions « Robin Hood » pour l’électricité gratuite aussi. D’autres usines ont mis en place des barrages filtrants comme ceux du Tricastin ou de Penly. Les trois terminaux gaziers d’Elengy, filiale d’Engie, sont à l’arrêt depuis le 7 mars, les stocks baissent. L’impact commence à se faire sentir. » Le mouvement s’est également durci sur les onze sites de stockage souterrain de gaz de Storengy, dont le plus important, à Chémery (Loir-et-Cher), a été mis à l’arrêt.

Les éboueurs renouvelés jusqu’au 21 mars

Du côté des incinérateurs d’ordures ménagères, la mobilisation se maintient. Sur les trois sites franciliens d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) et Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), les grévistes ont mettre en place des barrages filtrants pour laisser passer quelques camions de ramassage des ordures. Lors de l’assemblée générale du vendredi 17 mars, ils « continue l’action jusqu’à mardi inclus, avec filtrage des camions à Issy-les-Moulineaux samedi et dimanche, puis à Saint-Ouen le lundi et le mardi », a déclaré Fatiha Lahrech, déléguée syndicale CGT à Issy-les-Moulineaux.

Si vendredi, la police est venue déloger les salariés du site d’Ivry-sur-Seine, selon la CGT, 95 % d’entre eux restent en grève et son accès est toujours bloqué. Quant aux quatre syndicats représentatifs de la SNCF (CGT, Unsa, SUD, CFDT), ils ont appelé au maintien de la grève reconductible entamée le 7 mars.


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Cammile Bussière

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