« Pompei comme toutes les autres villes. La même vieille humanité », écrit Melville dans son journal. Ajoutant de manière provocatrice : « Préférez Pompéi à Paris ». » Semaine après semaine, nous regardons ici l’actualité à travers le prisme de l’Antiquité.
Pour quoi ? Pour le plaisir, d’abord, parce qu’il est très amusant de constater des correspondances entre nos mêmes « vieilles humanités », mais aussi de trouver des idées face aux défis contemporains – après tout, les Anciens réfléchissaient sur des sujets qui nous concernent. toujours d’actualité : l’amour, la justice, la guerre, l’État, la fiscalité… et même le monde virtuel, à travers la caverne de Platon.
Un passé jamais disparu
On peut adopter ou rejeter leurs thèses, mais cela suffit pour avancer… Nous vous recommandons donc le livre consacré au site de Pompéi par son jeune (43 ans) directeur, Gabriel Zuchtriegel : Pompéi, la magie des ruines (Alisio, 210 p., 21,90 €).
En plus de nous offrir une promenade passionnante (pleine d’observations et d’anecdotes, c’est quand même une bonne chose) à travers les rues de la ville assommées par les cendres en 79 après JC, elle constitue une réponse à la question « Pourquoi l’Antiquité nous intéresse-t-elle aujourd’hui ? » .
Parce qu’elle montre que, si nous sommes tous le fruit de décisions prises par les êtres humains il y a plusieurs siècles, nos manières de raconter l’histoire ont encore, nous le constatons chaque jour à travers les conflits du moment, un effet sur notre présent et notre avenir. Le passé n’est donc jamais terminé : nous sommes même, constamment, en plein dedans…
À découvrir
Kangourou du jour
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« Pompéi, la magie des ruines »de Gabriel Zuchtriegel, Alisio, octobre 2024, 210 pages, 21,90 euros.
