Une première plainte a été classée sans suite par le parquet de Paris en février 2023. Cette ancienne figure des « gilets jaunes » espère « une enquête approfondie ».
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La militante Sophie Tissier a déposé une nouvelle plainte au civil pour agressions et harcèlement sexuels contre le patron de La France insoumise Eric Coquerel, a appris l’AFP lundi 24 juin auprès de la plaignante. L’enquête ouverte après une première plainte déposée par cette figure des « gilets jaunes » a été classée sans suite en février 2023 par le parquet de Paris. Eric Coquerel, candidat à sa réélection aux législatives dans la première circonscription de Seine-Saint-Denis, a ensuite été entendu en audience libre.
Par cette nouvelle plainte déposée vendredi afin d’obtenir la nomination d’un juge d’instruction, Sophie Tissier espère « qu’une enquête approfondie soit menée, que l’identité des autres victimes soit recherchée et que M. Coquerel soit définitivement mis en examen et démissionné de ses fonctions« .
Cette femme de 45 ans avait dénoncé les faits « ce qui peut constituer une agression sexuelle » datant du 23 août 2014 à Grenoble (Isère). Elle a raconté aux enquêteurs que lors d’une soirée dansante, Eric Coquerel avait eu « des gestes forts ». « Ses mains étaient collantes et glissaient sur des parties inappropriées du corps… il m’a effleuré les fesses à plusieurs reprises », dit-elle. La militante lui a dit qu’elle « il a clairement fait savoir qu’il (le) dérangeait et l’indisposait ». Plus tard dans la soirée, dans une discothèque, il le ferait « attrapé par la taille et les hanches avec insistance ».
Sophie Tissier a rendu publiques ses accusations contre Eric Coquerel juste après l’accession de ce dernier, le 30 juin 2022, au poste stratégique de président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale. « Après un non-lieu par le procureur pour délit insuffisamment caractérisé et une confirmation claire de cette décision par le parquet, cette plainte avec constitution de partie civile est un non-événement »a commenté l’avocate d’Eric Coquerel, Olivia Ronen, auprès de l’AFP.