En pleine discussion avec Volkswagen pour la production d’une future Twingo 100% électrique, Renault se verrait confronté au retrait de son partenaire allemand. Une belle épine dans le pied de cet important projet.
Malgré toute sa bonne volonté, Renault n’a pas réussi à relever le pari d’une R5 électrique à 20 000 €. C’est pourtant ce que souhaitait Luca De Meo lors de sa prise de fonction, faisant de cette relance du Super cinq le fer de lance de l’offensive électrique du Losange.. Mais dans un contexte industriel incertain et tendu, le coût de fabrication des batteries – qui explique à lui seul 40 % du prix d’une voiture électrique – peine à baisser. Cependant, face à l’offensive d’autres constructeurs qui promettent tous de parvenir à un marché de masse électrique abordable, dont Citroën qui vient de présenter une étonnante ë-C3 à 23 300 € hors primes de l’État, Renault a dû réagir. Et ressort, presque de son chapeau, l’idée d’une Twingo électrique.
Dans l’absolu, cela n’a rien d’original puisque la génération actuelle, qui connaît ses dernières semaines de catalogue avant l’entrée en vigueur de la nouvelle norme européenne GSRII, est déjà convertie en watts. Mais, espérant rouler avec le même engouement que celui suscité par le prototype R5 il y a 4 ans, Renault a décidé d’explorer la veine néo-rétro. Son « premier prix » électrique doit donc devenir, en 2026, une Twingo de 1990 convertie à l’électrique !
Fin du débat
Pour ce faire, le Losange avait même entamé des discussions sérieuses avec un autre partenaire, en l’occurrence Volkswagen. Parce qu’il est très difficile de rentabiliser une voiture électrique à bas prix. Le meilleur exemple n’est autre que Dacia, qui importe une Renault asiatique en Europe et y appose son badge pour devenir une Spring mais s’exonère de coûts de fabrication colossaux. Au prix, par ailleurs, de la qualité, voire de la sécurité.
Une collaboration entre Renault et Volkswagen prenait donc tout son sens pour la production d’une petite voiture électrique. Mais Reuters nous apprend aujourd’hui que le constructeur allemand a arrêté de discuter avec son partenaire français ! En précisant que chacun suivra son propre chemin pour mener à bien le projet. Du moins en théorie… Il appartient désormais à Luca De Meo de trouver une autre solution – un autre partenaire – pour faire de cet incontournable modèle d’entrée de gamme une réalité, ce que la R5 E-Tech ne sera finalement pas, sous peine de voir un échec. mais un projet important pour les années à venir.
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