En avril, le déficit pluviométrique sur l’île des Antilles « était jusqu’à 70% inférieur à la moyenne des trente dernières années », selon la préfecture.
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La Martinique est confrontée à un « situation hydrique exceptionnelle ». L’île des Antilles a été placée pour la première fois de son histoire dans une situation de « crise de sécheresse »a annoncé la préfecture vendredi 17 mai. « En avril, le déficit pluviométrique était jusqu’à 70% inférieur à la moyenne des trente dernières années » et « les tendances ne permettent pas d’envisager une amélioration à court terme », ajoute la préfecture. Le retour de la pluie « important » est attendu fin mai-début juin.
La préfecture ajoute que la situation « se rapproche de la situation record de 1973, l’année de référence la plus sèche jamais enregistrée ». Dans le cadre de cela « crise de sécheresse », un arrêté préfectoral interdit le lavage des voitures et des bateaux, y compris par des professionnels. Le décret « impose une réduction de 25 % de la consommation d’eau » aux entreprises consommant plus de 1 000 m³ par an.
Depuis début avril, les Martiniquais, notamment ceux vivant dans le centre et le sud de l’île, sont confrontés à des coupures d’eau tournantes dues à la baisse du débit de la rivière. Une vingtaine d’écoles ont dû fermer, faute de pouvoir assurer les conditions sanitaires d’accueil des élèves. Au manque de pluie s’ajoutent des records de chaleur avec des températures « actuellement supérieure à 2°C par rapport aux moyennes connues sur les cinq premiers mois de l’année »selon la préfecture.