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La marathonienne ougandaise Rebecca Cheptegei décède après avoir été brûlée par son partenaire

L’athlète de 33 ans a été hospitalisée le 1er septembre après avoir été brûlée vive par son partenaire, ses blessures s’étendant sur plus de 80% de son corps.

France Télévisions – Éditorial Sport

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L'Ougandaise Rebecca Cheptegei, vue ici lors d'une course à pied à Kapchorwa, sa terre natale le 20 janvier 2023, est décédée le 4 septembre 2024, victime d'un féminicide (AP)

L’Ougandaise Rebecca Cheptegei, participante au marathon des JO de Paris, est décédée, victime d’un féminicide après avoir été brûlée vive par son « petit ami« , a confirmé le Comité olympique ougandais jeudi 5 septembre. Cheptegei avait été admis à l’hôpital le 1er septembre.euh Septembre au Kenya, où elle vivait, avec des brûlures sur plus de 80% du corps.

Son état de santé s’est détérioré ces dernières heures, a assuré le personnel de l’hôpital universitaire et de référence Moi où elle a été admise.Nous avons appris le triste décès de notre athlète olympique Rebecca Cheptegei suite à une violente agression de son petit ami.a informé le président du Comité olympique ougandais, Donald Rukare, sur son compte X. Que son âme repose en paix et nous condamnons fermement la violence contre les femmes. C’est un acte lâche et insensé qui a entraîné la perte d’une grande athlète. Son héritage perdurera.« 

Dimanche dernier, son compagnon identifié comme Dickson Ndiema Marangach par la police locale, dans un rapport que l’Agence France-Presse a pu consulter, avait immolé Cheptegei. Le couple était présenté comme ayant « conflits familiaux constants » selon la police. Un membre du personnel de l’hôpital où elle était soignée a déclaré mercredi 4 septembre à l’AFP que la femme ougandaise souffrait de « une infection bactérienne ou une septicémie due à de graves blessures à l’estomac et au bas du corps« .

Rebecca Cheptegei, 33 ans, avait notamment participé au marathon des Championnats du monde d’athlétisme de Budapest en 2023 (14et) et celui des Jeux Olympiques de Paris le 11 août, terminant à la 44e placeet lieu.

L’athlétisme kényan a été le théâtre de plusieurs drames ces dernières années. Agnes Tirop, double médaillée de bronze du 10 000 mètres, a été poignardée à mort en octobre 2021. Son mari a été inculpé de meurtre, et nie toujours les faits. Quelques mois plus tard, en avril 2022, la Bahreïnienne Damaris Mutua a été retrouvée morte à Iten, l’un des centres d’entraînement qui ont fait la renommée des coureurs de fond kényans, tandis que son compagnon est toujours le principal suspect.

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