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La malédiction des traiteurs de luxe français


DÉCRYPTAGE Symboles de l’excellence française, ces traiteurs de luxe ont longtemps été considérés comme indestructibles. Au contraire, ils sont sur le déclin.

Trois géants dans les starting-blocks pour reprendre Dalloyau, fleuron français de la gastronomie en déclin. La semaine dernière, Elior, Accor et le groupe Bertrand ont présenté une offre pour racheter cet établissement tricentenaire (il a été fondé en 1682 à la cour du château de Versailles), qui est en redressement judiciaire. Issus d’horizons différents (restauration collective et services pour Elior, hôtellerie pour Accor, restauration pour le groupe Bertrand), ils ne demandent qu’à le développer en France et à l’international. Accor possède déjà le traiteur de luxe Potel & Chabot. Il souhaiterait utiliser l’enseigne pour ouvrir des points de vente Dalloyau dans certains hôtels. Comme son grand concurrent Sodexo, propriétaire de Lenôtre, Elior ajouterait du prestige à sa cuisine s’il remportait Dalloyau. «  Notre objectif est d’enrichir notre offre de restauration, déclare Boris Derichebourg, directeur général d’Elior France. Dans la mesure où…

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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