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La Malaisie veut tenter la « diplomatie des orangs-outans » – 08/05/2024 à 16:01

La Malaisie envisage d'offrir des orangs-outans aux pays acheteurs d'huile de palme, lançant une initiative qui rappelle "diplomatie des pandas" de Chine (AFP / PRÉSIDENT MAHYUDDIN)

La Malaisie envisage de faire don d’orangs-outans aux pays acheteurs d’huile de palme, lançant une initiative qui rappelle la « diplomatie du panda » de la Chine (AFP / CHAIDEER MAHYUDDIN)

La Malaisie envisage d’offrir des orangs-outans aux pays acheteurs d’huile de palme, lançant une initiative qui rappelle la « diplomatie du panda » de la Chine, a déclaré mercredi un ministre.

Selon le ministre des Matières premières Johari Abdul Ghani, la stratégie de « diplomatie des orangs-outans » consistera à offrir ces grands singes en voie de disparition aux pays commerçants d’huile de palme, en particulier aux grands importateurs comme l’UE et l’Inde.

La Malaisie montrera ainsi qu' »elle est toujours engagée dans la préservation de la biodiversité », a-t-il déclaré, sur X.

Selon le WWF, les orangs-outans sont en danger critique d’extinction, menacés principalement par la perte de leur habitat « due à l’exploitation forestière, à l’expansion agricole, en particulier aux plantations de palmiers à huile, et au développement des infrastructures.

Les écologistes affirment que la production d’huile de palme entraîne la destruction des forêts tropicales en Malaisie et en Indonésie, d’où provient la majorité de la production mondiale.

Johari Abdul Ghani a exhorté les sociétés productrices d’huile de palme à collaborer avec les ONG pour contribuer à la préservation de la faune sauvage de Malaisie et à fournir une expertise technique en la matière.

L’huile de palme est utilisée dans l’alimentation (gâteaux, chocolat, margarine…) et dans les cosmétiques, savons et shampoings.

Pour la Chine, la diplomatie panda est une forme de « soft power », une stratégie d’influence dans les relations internationales. Elle conclut des accords de prêt pour ses pandas avec des zoos étrangers qui, s’ils naissent, doivent généralement restituer les petits ursidés quelques années plus tard pour qu’ils rejoignent le programme d’élevage du pays.

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