En proposant d’accueillir des orangs-outans en provenance des pays acheteurs d’huile de palme, la Malaisie a voulu sensibiliser ces puissances importatrices à la nécessité de préserver son environnement.
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Les primates pourront rester dans leur habitat naturel. La Malaisie a appelé, lundi 19 août, les pays à qui elle avait promis un jour d’offrir des orangs-outans à renoncer à ces cadeaux, et à laisser enfin ces animaux en liberté. En mai dernier, Kuala Lumpur avait annoncé qu’elle offrirait ces grands singes, menacés d’extinction, aux puissances qui achètent son huile de palme, notamment l’Union européenne et l’Inde.
Deuxième producteur mondial d’huile de palme, la Malaisie a ainsi mis en balance cette activité très lucrative pour son économie et la protection des primates. Sa « diplomatie de l’orang-outan » avait provoqué un tollé chez les écologistes, malgré l’appel du ministre malaisien des Matières premières à l’ensemble de la filière : il les a invités à collaborer avec les associations de protection de la biodiversité pour préserver l’habitat de l’espèce. L’huile de palme est notamment utilisée dans les produits alimentaires transformés ainsi que dans les cosmétiques.
Au-delà de cette annonce, Le ministre malaisien des matières premières, cité par plusieurs médias malaisiens, rapporte également que des parcelles de forêt « haute valeur de conservation » seront désormais préservés dans les plantations de palmiers à huile. « Ces zones permettent aux orangs-outans de se déplacer librement, de trouver de la nourriture et de se reproduire sans interférence humaine ou autre activité. »il a dit en particulier.