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la réforme proposée par le gouvernement « nous mène droit dans le mur », estime le Snes-FSU

Il y aura encore une pénurie d’enseignants dans les écoles l’année prochaine, après les premiers résultats des tests d’éligibilité aux concours des professeurs des écoles.

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Sophie Vénétitay, secrétaire générale du SNES-FSU, invitée de franceinfo mardi 6 février. (FRANCEINFO/RADIO FRANCE)

Réforme pour répondre à la crise du recrutement des enseignants dans l’enseignement primaire et secondaire « nous conduit droit dans le mur et accélère », estime jeudi 9 mai sur franceinfo Sophie Vénétitay, secrétaire générale du syndicat Snes-FSU (Syndicat national de l’enseignement secondaire). La ministre de l’Éducation nationale, Nicole Belloubet, l’a reconnu jeudi sur franceinfo « des difficultés de recrutement » Dans « certaines académies » et que le gouvernement a « une réponse à long terme » notamment en modifiant « formation initiale des enseignants ».

Sophie Vénétitay affirme avoir pu évoquer ce sujet avec le ministre lundi. « Elle nous a présenté les premières pistes qu’elle a confirmées ce jeudi matin sur franceinfo. Mais ce sont des pistes qui ne sont pas encore complètement stabilisées. »s’inquiète le syndicaliste qui rappelle que nous sommes « en mai » et que la réforme « est censé postuler dans quatre mois ».

« Il faut arrêter ces solutions DIY »

Sophie Vénétitay ne semble pas convaincue par les propositions faites par Nicole Belloubet : « Nous manquons de professeurs, cela fait des années qu’ils nous manquent et le choc d’attractivité que nous promet Nicole Belloubet, c’est de rémunérer les étudiants, qui viennent de passer le concours, 900 euros par mois. Nous nous moquons du monde. Pour le syndicaliste, face à la crise actuelle, « Il faut arrêter ces solutions DIY. On peut dire que l’Éducation Nationale mérite autre chose que d’être la plus grande enseigne de bricolage en France”.

Selon elle, il faut avant tout s’attaquer « sur la question des salaires » et à « celui des conditions de travail ». « Force est de constater que le ministre ne dit rien à ce sujetpoursuit Sophie Vénétitay. Elle ne peut se contenter d’être ministre des observations. Elle doit être la ministre des solutions. ».

Interrogée sur le fait que Nicole Belloubet souhaite également mieux encadrer l’usage des écrans en classe, Sophie Vénétitay se montre favorable. Le syndicaliste rédige un « des résultats mitigés » écrans et tablettes déployés en classe et souligne qu’il existe « un problème avec les écrans » : «Certes, l’Education nationale est allée trop loin sur les écrans (…) Nous en avons fait l’alpha et l’oméga de tout ce qui pouvait être une solution pour les étudiants. Ce n’est pas la solution ultime pour les faire réussir. ». Sophie Vénétitay parle de « trouver un juste milieu » dans l’usage de cet outil qui doit « toujours être encadré et raisonné ». Elle ajoute que les enseignants devraient également « toujours avoir le choix du support avec lequel ils enseignent aux élèves ».

Cammile Bussière

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