De grosses gouttes d’eau s’écrasent sur la terrasse en bois du bar de « La Maison Obono » au Bono. La piscine, d’un bleu turquoise, nargue les visiteurs. Ce n’est pas aujourd’hui que l’on profitera des extérieurs récemment rénovés. Après plus de deux ans de travaux, l’ancien « Domaine des Abbatiales », racheté en 2020 par le groupe Turenne Hôtellerie, s’est refait une beauté pour ouvrir à Pâques dernier. L’établissement abrite désormais un hôtel de 68 chambres, un restaurant de 160 couverts, un bar et un spa quatre étoiles nouvellement créé.
« Il y a eu d’importants travaux de structure entre la partie ancienne, le Manoir de Kerdréan et la partie moderne. La jonction a été reconstruite. Le restaurant a été refait. Une verrière, ainsi qu’un plot, ont été installés et la réception de l’hôtel a été déplacée », énumère Jasmine Motaib, directrice de la Maison. Côté extérieur, le court de tennis est à rafraîchir, ainsi que le terrain de pétanque, déjà accessible, et l’échiquier géant.
« Des tarifs adaptés à une clientèle locale »
Malgré le temps automnal, la directrice assure que la saison estivale démarre bien. « Nous avons une clientèle internationale, composée notamment d’Allemands et de Belges, qui étaient déjà clients par le passé, mais aussi de Français », précise-t-elle. « Nous souhaitons également attirer les locaux puisque le restaurant, le bar et le spa sont ouverts à la clientèle extérieure. »
Le bar, dont la terrasse donne sur un espace boisé et le court de tennis, est ouvert sept jours sur sept. Côté restaurant, le menu du midi est à 27 € en semaine. Le menu gastronomique du week-end est à 39 €. Idem pour le brunch, tous les dimanches de l’année. « Notre chef travaille avec une dizaine de producteurs locaux, souligne le directeur. La carte change toutes les semaines et nous voulions des prix abordables, adaptés à une clientèle locale. » Le potager de 15 m², remis en état en juin, alimente au maximum les cuisines.
Un cinéma en plein air
La direction réfléchit à organiser des événements en extérieur, comme des concerts, mais aussi un cinéma en plein air, pour s’ancrer davantage localement. « Nous aimerions pouvoir proposer des projections au plus tard en août, mais cela demande du travail », sourit le directeur. Des partenariats avec des associations, des commerçants ou des entreprises locales sont également envisagés.
Pour orchestrer cette nouvelle partition, le groupe a dû recruter en nombre. Ils sont quarante salariés cet été, dont une vingtaine de saisonniers. Certains font partie de l’ancienne équipe du Domaine des Abbatiales. « Parmi les nouveaux, nous avons beaucoup de Bretons désireux de revenir aux sources. C’est le cas du cuisinier, qui, avant d’arriver au Bono, était basé à Toulouse », note Jasmine Motaib. Cet hiver, ils seront 25 à assurer le bon fonctionnement de ce « lieu événementiel », comme il est surnommé. Un lieu où l’équipe espère que se côtoieront randonneurs, hommes d’affaires et locaux.
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