la maison de ses grands-parents redevient le théâtre de cette vieille tradition
Pendant 8 mois, les enquêteurs ont cherché partout. Forêt, maisons, dalle de béton, champs… Mais c’est au détour d’un sentier de randonnée que les restes du petit Emile ont été retrouvés. Disparu le 8 juillet 2023, son crâne a été découvert par un randonneur à quelques mètres de la maison de ses grands-parents à Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Depuis, les gendarmes tentent de le découvrir causes de décès de l’enfant.
Que s’est-il passé cette fin d’après-midi au hameau du Haut-Vernet ? Comment un enfant de 2 ans et demi a-t-il pu disparaître sans laisser de traces ? Pourquoi les grands-parents du petit Emile ne l’ont-ils pas vu quitter leur résidence secondaire et se diriger vers l’unique route du village ? Pour l’heure, ni la police ni la famille n’ont de réponses à ces questions.
Disparition d’Emile au Haut-Vernet : la maison des grands-parents au cœur de toutes les attentions
Depuis le début de l’enquête sur la disparition du petit Emile, puis celle de la mort de l’enfant, les proches du petit garçon sont restés discrets. Mais 1 an après les faits, chacun a dû se résigner à reprendre le cours de sa vie. Alors que les vacances d’été ont déjà commencé, les grands-parents du petit garçon ont choisi de rouvrir les portes de leur maison, malgré les souvenirs difficiles qu’elle contient.
Dans les colonnes du Parisience 5 août, nos confrères expliquent que la résidence secondaire du grand-père maternel du petit Emile est à nouveau ouverte à ses petits-enfants.Les cris joyeux des enfants s’amuser en sortant de la deuxième maison des grands-parents du garçonUne tradition estivale hantée par le souvenir du petit garçon et du grand frère d’Alaïs, la fille de Marie et Colomban S..
» largeur = « 680 » hauteur = « 383 »/>
Crédit photo : DR
Mort du petit Emile dans les Alpes-de-Haute-Provence : le rituel de sa famille révélé
Selon un paroissien du Vernet, la famille, très pieuse, continue d’honorer la mémoire du petit Emile.Un paroissien sortant de l’église nous raconte qu’il voit parfois la famille d’Émile passer devant l’église pour allumer une bougie« , a révélé le quotidien. Un deuil difficile pour les proches de l’enfant, mais aussi pour les habitants du village, pour qui le fantôme du petit garçon plane toujours sur le village.
«Nous vivons dans une attente douloureuseJe suis maire depuis 45 ans. On ne reste pas si longtemps en fonction sans se sentir responsable de tous ceux qui vivent dans la ville. Je me soucie d’Émile presque comme s’il était de ma famille.« , confie le maire du Vernet, François Balique. Une douleur souvent mêlée d’agacement. »Nous en avons assez. Nous avons rabâché nos mots. Nous avons répété mille fois que nous ne savions rien, et nous n’en savons pas plus que les touristes d’aujourd’hui. » a ajouté un habitant.
Le Petit Emile : un tiers impliqué dans la disparition du petit garçon ?
Alors que la famille poursuit son travail de deuil, tout en honorant ses traditions estivales, les enquêteurs poursuivent leurs investigations. Toujours dans les colonnes du Parisien, Jean-Luc Joly, 70 ans, retraité de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) de Lyon, s’est confié une découverte étonnante à propos du crâne et de l’endroit où il a été trouvé.
» largeur = « 680 » hauteur = « 383 »/>
Crédit photo : DR
Selon Jean-Luc Joly, il existe un sentier non répertorié qui relie le Haut-Vernet à l’endroit où la randonneuse a fait son
découverte macabre. Ce qui prouverait, «qu’une personne aurait pu déposer les os sans être vue« , dit-il. S’appuyant sur le témoignage du randonneur, le retraité explique que, « les os ont nécessairement été stocké dans un endroit abrité, sinon elles n’auraient pas été aussi blanches que le randonneur les a décrites, et les dents de lait seraient tombées« . Pour l’instant, aucune piste n’a été écartée par la police.