La Maison Blanche optimiste quant à l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas
Alors que des médiateurs israéliens ont été envoyés en Égypte pour entamer des négociations sur un cessez-le-feu à Gaza, Washington se montre optimiste quant à un futur accord.
Israël et le Hamas « devraient être en mesure de combler les lacunes qui subsistent » pour conclure un accord de cessez-le-feu actuellement en discussion, a déclaré mardi 7 mai le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby.
L’exécutif américain a également jugé « inacceptable » qu’Israël ferme deux points d’entrée majeurs de l’aide dans la bande de Gaza, en proie à une catastrophe humanitaire.
Il a déclaré qu’il espérait qu’un accord final serait conclu « très bientôt » lors des pourparlers au Caire, en Égypte, et qu’il était heureux que toutes les parties prenantes y envoient des émissaires. John Kirby n’a pas voulu préciser de quelles lacunes il s’agissait.
Une opération militaire « limitée » ?
Israël a assuré aux États-Unis que son opération militaire à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, était « limitée » en ampleur et en durée, et visait à couper les livraisons d’armes au Hamas, a également rapporté John Kirby.
Il a réaffirmé que Washington restait opposé à une offensive terrestre « majeure » à Rafah et souhaitait que le point de passage de l’aide humanitaire à la frontière égyptienne, fermé par l’armée israélienne, soit rouvert « le plus rapidement possible ».
La porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, avait alors jugé « inacceptable » la fermeture par Israël du point d’entrée de l’aide à Rafah, ainsi que du passage de Kerem Shalom.
« Les points de passage fermés doivent rouvrir, c’est inacceptable qu’ils soient fermés », a-t-elle déclaré, annonçant que le passage de Kerem Shalom devait rouvrir mercredi.
L’armée israélienne a déployé mardi des chars à Rafah et a pris le contrôle du poste frontière avec l’Egypte.
Sept mois après le début de la guerre avec le Hamas, Israël a également indiqué avoir envoyé une délégation au Caire auprès des médiateurs pour négocier un projet de trêve associé à la libération des otages à Gaza, au lendemain de l’acceptation par le mouvement islamiste palestinien d’une proposition de cessez-le-feu. présenté par l’Égypte et le Qatar.