La Maison Blanche appelle au déploiement rapide d’une force internationale en Haïti après la mort de missionnaires
Après la mort de trois personnes dans une attaque de gangs en Haïti, la Maison Blanche s’est prononcée en faveur du « déploiement rapide » d’une mission internationale pour assurer la sécurité sur l’île.
Dans les Caraïbes, la situation ne s’améliore pas. Trois personnes, dont un couple de missionnaires américains, ont été tuées en Haïti dans une attaque de gang, ont annoncé vendredi le père de l’une d’entre elles et l’organisation à laquelle elles appartenaient. « La situation sécuritaire en Haïti ne peut pas attendre », a déclaré vendredi un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, ajoutant : « nos pensées vont aux familles des personnes tuées ».
Ces trois personnes ont été « abattues » jeudi soir par des gangs, a indiqué Missions in Haiti, Inc sur Facebook. « Mon cœur est brisé en mille morceaux (…). La plupart d’entre vous savent que ma fille et mon gendre Davy et Natalie Lloyd sont missionnaires à plein temps en Haïti. Ils ont été attaqués par des gangs ce soir et ont été tous deux tués », a déclaré le père de l’une des victimes, Ben Baker, également sur Facebook. La troisième victime a été identifiée par les médias américains comme étant Jude Montis, directeur de l’organisation.
« Nos pensées vont aux familles des personnes tuées »
Dans une précédente publication, les Missions en Haïti avaient tiré la sonnette d’alarme, affirmant que les victimes avaient été attaquées par un gang, « trois véhicules remplis d’hommes ».
Après cette annonce, la Maison Blanche a appelé au déploiement rapide d’une force internationale en Haïti. « La situation sécuritaire en Haïti ne peut pas attendre », a déclaré vendredi un porte-parole du Conseil national de sécurité de l’exécutif américain, ajoutant : « Nos pensées vont aux familles des personnes tuées ».
Le pays des Caraïbes, étranglé par la violence des gangs, traverse une grave crise sécuritaire, politique et économique. Une mission dirigée par le Kenya, soutenue par l’ONU et dans laquelle les États-Unis sont très impliqués sur le plan logistique, devrait soutenir la police haïtienne dans la lutte contre les gangs armés qui terrorisent la population et contrôlent en grande partie la capitale Port-au-Prince.