Hidalgo a déjà déclaré qu’elle souhaitait abaisser la limite de vitesse afin de réduire à la fois la pollution atmosphérique et sonore pour les résidents qui vivent à proximité de l’autoroute. Périph’ avait déjà été réduite de 90 km/h à 70 km/h en 2014.
Cette mesure s’inscrit dans le cadre d’une politique plus large de la députée socialiste de centre-gauche, Hidalgo, qui souhaite rendre Paris plus vert et plus convivial pour les piétons, souvent au détriment des voitures. Parmi les autres mesures prises figurent l’augmentation des tarifs de stationnement pour les véhicules lourds comme les SUV et la fermeture des berges de la Seine aux voitures pour qu’elles puissent être empruntées par les piétons.
Lorsque Hidalgo a annoncé pour la première fois sa proposition de ralentir la Périph’ en novembre 2023, elle a suscité l’opposition des élus de droite de la mairie de Paris et du ministre des Transports de l’époque de Macron, Clément Beaune, qui a qualifié cette politique de « trop soudaine » et « prématurée ».
Le débat sur la réduction de la limite de vitesse a soulevé des questions quant à savoir si la ville a l’autorité légale d’agir de manière indépendante ou si elle aurait besoin de l’approbation de l’État.
Changer Paris, principal opposant local à Hidalgo, a également critiqué la maire de Paris pour ne pas avoir mené d’étude d’impact de sa politique ni consulté la population sur sa décision.
Une étude de 2021 commandée par la ville de Paris a montré que la plupart des conducteurs qui utilisent le Périph’ se rendent de leur domicile en province à leur lieu de travail. Seuls 13 % des répondants déclarent utiliser une voiture pour se rendre à un « lieu de livraison, de rendez-vous ou de prestation chez un client ou un patient ».
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