Les nouveaux tarifs discriminatoires à l’encontre des SUV, qui entreront en vigueur le 1er octobre, ne s’appliqueront pas à certains hybrides, a confirmé jeudi la mairie.
Certains véhicules hybrides seront finalement épargnés par le triplement des tarifs de stationnement des SUV à Paris. La capitale va revoir ses tarifs de stationnement en rue à partir du 1er octobre, pour les non-résidents uniquement, et pénaliser les voitures les plus lourdes, accusées de polluer davantage. Les véhicules thermiques seront soumis à des tarifs de stationnement trois fois plus élevés s’ils pèsent plus de 1,6 tonne ; les véhicules électriques à partir de 2 tonnes, un seuil plus élevé justifié par le poids plus important de la batterie.
Mais, alors que les véhicules hybrides devaient être considérés comme des SUV à partir de 1,6 tonne, ce sera finalement à partir de 2 tonnes, indique la mairie de Paris à Figaroconfirmant une information de RTL. « L’ajustement vise à la fois à simplifier le système et à mieux protéger les familles »justifie la mairie. Le seuil initialement prévu « cela concerne 80% des véhicules hybrides et nous avons eu beaucoup de retours de familles concernées durant l’été »continue la mairie en expliquant que « ces derniers n’avaient pas acheté un gros véhicule mais étaient en quelque sorte piégés par cette motorisation hybride qui alourdit les véhicules ».
L’instauration d’un tarif discriminatoire pour les SUV était un projet de la majorité socialiste et écologiste à la mairie de Paris. Soumis au vote des Parisiens en février, il a été approuvé par 54,55 % des votants, avec toutefois une faible participation, moins de 6 % des inscrits. Au-delà de l’impact écologique des gros véhicules, plus polluants que les véhicules de taille standard, les élus ont également mis en avant des raisons de sécurité, jugeant les SUV plus dangereux. Ils ont également évoqué des raisons financières, car ces voitures plus lourdes endommagent plus vite la route et prennent plus de place lorsqu’elles sont garées.
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