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La mairie de Paris confirme la mesure et dévoile le calendrier détaillé

La mairie de Paris confirme la mesure et dévoile le calendrier détaillé

Lors d’une rencontre avec le ministre chargé des Transports ce vendredi 27 septembre, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a confirmé la réduction de la vitesse à 50 km/h sur le périphérique parisien à partir du 1er octobre. Un calendrier détaillé a été communiqué.

Le sujet est délicat mais la décision est prise : ce vendredi 27 septembre, lors d’une rencontre avec François Durovray, ministre délégué aux Transports, la maire de Paris a confirmé la réduction de la vitesse à 50 km/h sur le périphérique parisien à partir de 1er octobre. Malgré le désaccord du ministre, la mairie de Paris a dévoilé le calendrier d’entrée en vigueur de la mesure.

Selon les informations communiquées à CNEWS, le passage à 50 km/h se fera progressivement et sera appliqué, d’abord, à partir du 1er octobre, sur le petit périphérique de la Porte des Lilas à la Porte d’Orléans, puis de la Porte d’Orléans à la Porte d’Orléans. Dauphine, le 2 octobre. La même limitation sera appliquée sur la chaussée extérieure, de la porte de Bagnolet à la porte Maillot, le jeudi 3 octobre.

La portion du petit périphérique reliant la Porte Dauphine à la Porte des Lilas passera à 50 km/h le 4 octobre. Enfin, la mesure sera appliquée les 9 et 10 octobre sur la chaussée extérieure, d’abord de la Porte Maillot à la Porte de Châtillon. , puis de la Porte de Châtillon jusqu’à la Porte de Bagnolet.

Selon le communiqué partagé par la ministre, Anne Hidalgo et François Durovray s’accordent sur la même volonté « d’améliorer la qualité de vie et la santé des Franciliens en réduisant la pollution liée à la circulation automobile », mais pas forcément sur comment y parvenir.

Le premier a soumis au ministre tous les résultats des travaux menés « avec l’Etat et les autres collectivités » au sujet de la réduction de la vitesse à 50 km/h sur le périphérique, mais le second a dit « regretter » ce choix, tout en étant conscient qu’elle « n’appartient légalement qu’à la maire de Paris ».

François Durovray a toutefois souligné qu' »aucune étude d’impact n’existe à ce sujet » et que cette décision « va toucher des millions de Franciliens ». Il a dit souhaiter « que les futures politiques publiques relatives au périphérique, tracé emprunté par les Franciliens et pas seulement par les Parisiens, soient menées dans une approche plus collaborative et équilibrée ».

« Un bilan complet en un an »

Dans un entretien au Parisien lundi 23 septembre, François Durovray avait déjà indiqué qu’il n’était « pas convaincu » par le projet d’Anne Hidalgo. Pour limiter l’impact du bruit provoqué par le périphérique parisien, il a plutôt proposé la pose de revêtements acoustiques, déjà évoqués par Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France.

Alors qu’Anne Hidalgo reste ferme dans sa volonté d’abaisser la limitation de vitesse, le ministre chargé des Transports estime qu’il faut en même temps développer rapidement des offres de transports alternatifs. Ce vendredi, il a particulièrement insisté auprès de la maire de Paris sur le développement du covoiturage, « en lien avec Ile-de-France Mobilités, qui mène des projets en ce sens ».

A l’issue de leur rencontre et malgré leur désaccord, Anne Hidalgo et François Durovray se sont accordés sur la nécessité de mettre en place un « suivi » de la mesure de réduction de vitesse sur le périphérique, en « associant le ministère des Transports, la Ville de Paris et la Région Ile-de-France, avec un bilan complet en un an.

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