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le PDG de Renault Jean-Dominique Sénard porte plainte contre Rachida Dati pour «dénonciation calomnieuse» – Libération

Mis en examen pour « corruption passive », le ministre de la Culture accuse le patron du constructeur automobile d’avoir refusé de communiquer à la justice des éléments susceptibles de l’innocenter.

Rachida Dati vs Jean-Dominique Sénard : saison 1, épisode 2. Interrogé par le ministre de la Culture dans le cadre de l’affaire Renault-Ghosn, l’actuel PDG de Renault a décidé de contre-attaquer. Selon les informations de Nouvel observateurl’ancien patron du groupe Michelin a décidé de porter plainte ce lundi 15 avril contre le maire du 7e arrondissement de Paris pour « dénonciation calomnieuse ». Le 26 mars, dans une convocation directe devant le tribunal correctionnel visant à faire comparaître Sénard, le sarkozyste l’accuse de « un comportement criminel continu, permanent et constant », « faire obstacle à la justice » Et « du défaut de témoigner en faveur d’une personne innocente ». En clair, elle estime que le PDG refuse de fournir des éléments qui prouveraient son innocence dans une affaire pour laquelle elle est mise en examen. « corruption passive » Et « trafic d’influence passif ».

Comme dit le nouvel observateurJean-Dominique Sénard estime, dans sa plainte, que les accusations de Rachida Dati «(sont) évidemment dilatoires, et (visent) uniquement à poser les bases médiatiques d’un récit fantaisiste de victimisation de Mme Rachida Dati, alors qu’elle n’apporte aucun élément de nature à établir les prestations qu’elle a rendues en application de l’accord d’honoraires.

900 000 euros d’honoraires en cause

En 2019, les enquêteurs ont découvert que le ministre avait perçu 900 000 euros d’honoraires d’avocat de la part de RNBV, filiale de Renault-Nissan, sans apporter de preuve concrète qu’un quelconque travail avait été effectué. Carlos Ghosn était encore PDG du groupe automobile, d’où le nom de l’affaire « Renault-Ghosn ». Dati le nie catégoriquement. Ses avocats affirment que l’actuel PDG de Renault « a dissimulé et fait dissimuler à la justice française des documents essentiels de nature à exonérer Mme Rachida Dati des délits qui lui sont reprochés. »

Réplique du Camp Sénard : « Ni Renault ni M. Jean-Dominique Senard ne disposent d’aucun élément susceptible d’apporter la preuve de ses prétendues prestations, et Mme Rachida Dati le sait parfaitement puisqu’elle-même est dans l’incapacité depuis 2019 de les fournir. » Dans sa plainte citée par le nouvel observateurle PDG de Renault ajoute : « Force est de constater qu’en quatre ans d’information judiciaire, Mme Rachida Dati n’a pas été en mesure de fournir au juge d’instruction des preuves matérielles attestant de ses productions en tant qu’avocate de RNBV. (…). Au contraire, l’information judiciaire a permis de recueillir de nombreux éléments de preuve constituant des indices sérieux et concordants de la commission des infractions qui sont reprochées à Mme Rachida Dati, conduisant à sa mise en examen.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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