NARRATIF – En 2011, les manifestations du Printemps arabe ont atteint la Syrie avant d’être réprimées dans le sang. Depuis lors, la guerre a englouti le pays, impliquant une multitude d’acteurs locaux et de puissances étrangères.
Bachar al-Assad pensait-il avoir gagné la guerre ? Depuis une semaine, les rebelles islamistes ont lancé une offensive surprise depuis le nord-ouest du pays, récupérant la ville d’Alep qui s’est effondrée comme un château de cartes, alors même que les forces du régime l’avaient conquise en 2016 au terme d’une bataille sanglante et au coût d’un effort considérable. Après avoir pris Hama plus au sud, les rebelles se dirigent désormais vers Homs, dernière grande ville avant d’attaquer la capitale Damas.
Mais Bachar al-Assad a écrasé presque toutes les poches de résistance, soutenu par ses alliés russes et iraniens, les rebelles ne contrôlant désormais plus que la région d’Idleb, au nord-ouest du pays, d’où l’offensive a finalement démarré. flash des dix derniers jours. L’autocrate avait surmonté cette guerre interminable, qui avait aussi vu naître et (presque) la mort des jihadistes de l’État islamique.
Depuis, la région s’est stabilisée grâce à des accords…
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