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la liste majoritaire peut « évidemment » gagner, estime Attal

la liste majoritaire peut « évidemment » gagner, estime Attal

La liste du camp présidentiel, nettement derrière dans les sondages par celle de l’extrême droite, peut « évidemment » l’emporter, a assuré dimanche sur France 3 Gabriel Attal.

A la question de savoir si la liste de la candidate de la majorité Valérie Hayer pourrait arriver en tête, le Premier ministre a répondu « évidemment », « C’est pour cela que nous nous battons ».

«Quand j’écoute parfois les médias, j’ai l’impression que ce seraient les instituts de sondage ou les médias qui feraient le vote. Si tel était le cas, les Français n’auraient même pas besoin de se déplacer le jour du vote pour déposer leur bulletin dans l’urne. »a justifié le chef du gouvernement, venu soutenir Valérie Hayer à plusieurs reprises dans des meetings.

Interrogé sur un éventuel échec de la majorité qui pourrait aussi être le sien, Gabriel Attal a réfuté l’idée selon laquelle il serait « l’arme anti-Bardella »du nom de la tête de liste du Rassemblement national Jordan Bardella, contre qui il a récemment débattu.

« Personne ne m’a présenté comme une arme contre qui que ce soit. Le président de la République m’a nommé (à Matignon) et il m’a dit +je vous nomme parce que je veux que vous puissiez prendre les bonnes mesures, faire des réformes pour les Français+. Et je me bats » sur l’agriculture, « pour le retour de l’autorité »» argumenta-t-il.

« C’est une élection européenne qui a des conséquences européennes »a-t-il encore dit, citant Emmanuel Macron. « Ce qui est en jeu le 9 juin, c’est l’avenir de la France en Europe et (…) c’est bien plus important que tout le reste ».

Votez pour le RN « ce n’est pas un soutien à l’Ukraine »or « Si la Russie gagne sur l’Ukraine, ce sera un cataclysme pour le pouvoir d’achat, un cataclysme migratoire pour les Français »a-t-il réaffirmé.

Il a en outre estimé que  » Bien sûr « l’objectif d’un déficit public de 3% du produit intérieur brut en 2027 serait tenu, et que la France « continuer à réformer ».

La France a subi vendredi la première dégradation de sa note souveraine par S&P depuis 2013, l’agence de notation sanctionnant les déficits publics du pays et ne croyant pas à ce stade au rétablissement des comptes promis d’ici la fin du mandat d’Emmanuel Macron en 2027.

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