La limitation de la vitesse à 50 km/h sur le périphérique aura-t-elle un impact positif sur la santé ?
LA VÉRIFICATION – Anne Hidalgo a indiqué vouloir réduire les limitations de vitesse d’ici fin octobre. Un discours qu’elle tient depuis plusieurs mois, arguant que cela permettra de limiter la pollution de l’air et le bruit, au bénéfice de la santé des Parisiens. Est-ce vraiment le cas ?
Il s’agissait d’une mesure phare du plan climat de la ville de Paris, qui fait l’objet d’un bras de fer avec le gouvernement depuis plusieurs mois : la mairie de Paris entend limiter la vitesse autorisée sur le périphérique à 50 km/h. Ce dimanche 1er septembre, la maire de Paris Anne Hidalgo a également renouvelé sa volonté de mettre en œuvre cette mesure d’ici à fin octobre., qu’elle considère comme pertinent pour « « Réduire drastiquement la pollution due au trafic automobile »Mais réduire la vitesse est-il efficace pour lutter contre la pollution de l’air ? Est-ce bénéfique en termes de santé publique, au-delà de la réduction des accidents et de leur gravité ? Le Figaro fait le point.
Le bruit et la pollution sont nocifs pour la santé
Tous les polluants atmosphériques affectent la santé, du système respiratoire aux systèmes cardiovasculaire et neurologique, rappelle l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) dans un rapport de novembre 2023. La pollution aux particules fines (PM2.5
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