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La Ligue des droits de l’Homme pointe du doigt la police pour les violences à Sainte-Soline — RT en français

Après les violents affrontements à Sainte-Soline, la LDH a dénoncé un usage « immodéré et aveugle » de la force sur les participants à la manifestation qui a fait de graves blessés de part et d’autre.

La Ligue des droits de l’homme a mis en cause, le 26 mars, la responsabilité des forces de l’ordre dans les violences de la veille à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), où une manifestation contre la rétention d’eau a donné lieu à des heurts.

« Nous avons constaté un usage immodéré et aveugle de la force sur toutes les personnes présentes, avec un objectif clair : empêcher l’accès au bassin, quel qu’en soit le coût humain », écrit la LDH, qui avait mandaté 22 observateurs des libertés publiques et des pratiques policières sur placer.

Accusation de répression massive

A l’appel du collectif « Bassines non merci », du syndicat Confédération paysanne et du mouvement écologiste Les Soulèvements de la Terre, des milliers de personnes (6 000 selon les autorités, 30 000 selon les organisateurs) ont manifesté autour d’un réservoir d’eau en construction pour l’irrigation agricole, disputée entre autres dans la région.

Le rassemblement avait été interdit par la préfecture et les autorités avaient mobilisé 3.200 policiers et gendarmes autour du site en raison de la présence dans le cortège, selon eux, d’un millier de militants radicaux.

Des affrontements violents ont rapidement éclaté autour du site, dont les autorités et les organisateurs nient toute responsabilité.

Des grenades ont été lancées très loin et sans discernement

Selon la gendarmerie, les assaillants ont utilisé « des mortiers de feux d’artifice, des bougies romaines et des cocktails molotov de grande capacité » entre autres projectiles. Les organisateurs dénoncent de leur côté la « répression massive » de la foule.

Selon la LDH, « les cortèges ont fait l’objet de tirs massifs et aveugles de gaz lacrymogènes » avant leur arrivée sur le site. Par la suite, « les gendarmes leur ont tiré dessus » avec des gaz lacrymogènes, des grenades assourdissantes et explosives « de type GM2L et GENL », ainsi que des LBD 40, ajoute-t-elle dans un premier résumé des constatations faites.

« Des grenades ont été lancées très loin et sans discernement » et les détonations « ont été régulièrement suivies d’appels au secours », affirme la Ligue, qui considère que « l’engin a gravement mis en danger l’ensemble des personnes présentes ». sur place ».

Elle dénonce également des tirs de grenades lacrymogènes en direction d’élus qui protégeaient des blessés, et « plusieurs cas d’entraves de la police à l’intervention des secours », dont un dans une zone « totalement calme depuis plusieurs dizaines de minutes ». ”.

La secrétaire nationale d’EELV Marine Tondelier et les organisateurs ont dénoncé des faits similaires.

Cocktails Molotov sur la gendarmerie

Selon les autorités, « lors de l’opération d’évacuation des blessés, les gendarmes ont été attaqués par des individus armés d’engins incendiaires alors que les affrontements avaient cessé. Ils ont dû réagir pour conjurer cette menace. Ces faits ont retardé l’intervention des secouristes mais « à aucun moment les élus n’ont été identifiés dans cette zone ».

« Les gendarmes ont fait face à des individus extrêmement violents. Dans ce contexte, ils ont fait un usage proportionné de la force, en utilisant massivement des gaz lacrymogènes », a déclaré la gendarmerie.

« Pour préserver leur intégrité », les soldats « ont également dû recourir à des grenades de désencerclement, et, dans les moments de grande tension, ont été amenés à utiliser le LBD », a-t-elle ajouté.



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Remon Buul

Chairman of the board of directors responsible for organizing and developing the general policy of the website and the electronic newspaper, he is interested in public affairs and in monitoring the latest international developments.
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