En grande difficulté financière, le CSP de Limoges sera de nouveau auditionné par le gendarme financier de la LNB le 28 mai.
Limoges CSP, en grande difficulté financière, sera de nouveau entendu le 28 mai par le gendarme financier de la Ligue nationale de basket (LNB), qui souhaite obtenir des éclaircissements avant de se prononcer sur son éventuel maintien en première division, a indiqué jeudi la LNB.
La DNCCG avait initialement posé un ultimatum le 15 mai au CSP, 11 fois champion de France et champion d’Europe en 1993, pour qu’il présente un ou plusieurs nouveaux investisseurs et justifie de l’arrivée des fonds sur son compte, au risque de ne pas être reçu. réengagé en Elite la saison prochaine.
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Après réception à cette date « documents réglementaires »la DNCCG « souhaite des explications sur l’augmentation de capital à réaliser avant le 30 juin 2024 d’un montant de 1 200 000 euros »a expliqué la Ligue dans son communiqué de jeudi.
Fin mars, Le Populaire du Centre révélait l’intérêt pour un rachat du CSP de Lionel Peluhet, cadre national d’Intermarché et amoureux de longue date du club, prêt à mettre 1,2 million d’euros de sa poche.
Cette dernière, rapidement soutenue par les autorités locales, avait entamé des discussions avec la propriétaire Céline Forte, la veuve de l’ancien président Frédéric Forte décédé en 2017.
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Elles sont restées longtemps en vain avant un ultime rapprochement ces dernières heures débouchant sur l’envoi de documents communs pour rassurer le gendarme financier du basket français qui a donc statué pour un nouveau délai, a-t-on appris de source proche du dossier.
« Le souscripteur de cette augmentation de capital sera également interviewé le 28 mai 2024 afin de connaître et évaluer le contenu de son projet économique et sportif, à court, moyen et long terme »a également précisé ce jeudi l’instance, qui a également souhaité « avoir des précisions sur le montant (1,2 million d’euros) des partenariats privés indiqués ».
A l’issue de l’audience du 28 mai, la DNCCG rendra une décision « quant à l’engagement du club, au vu des affirmations lors de l’audience du 2 avril 2024 ».
Mi-novembre, l’instance a retiré trois victoires et infligé une amende de 15 000 euros au CSP pour « manque de sincérité dans ses comptes »sanction réduite en appel à un retrait de deux victoires et à une amende de 10 000 euros.
Mi-février, une enquête a également été ouverte par le parquet de Limoges pour « détournement financier » au moment où la mairie suspendait le versement de la deuxième partie de sa subvention (estimée à 618 000 euros par la DNCCG) en raison du risque important d’un nouveau déficit à l’issue de cette saison.
Le CSP a déjà connu une relégation administrative en Pro B en 2000, ce qui l’a conduit à un dépôt de bilan en 2004.