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Nouvelles locales

Les Rafale de la 4e Escadre ont ouvert leur tableau de chasse lors de l’attaque d’Israël par l’Iran

Annoncées après une frappe menée par l’armée de l’air israélienne (IAF) contre la section consulaire de l’ambassade iranienne à Damas le 1er avril, les représailles lancées par Téhéran dans la nuit du 13 au 14 avril ont pu surprendre par leur ampleur, Israël ayant été visé par une attaque « saturante » impliquant au moins 300 missiles et drones.

Grâce à sa défense aérienne multicouche, basée sur les systèmes Iron Dome, David’s Sling et Arrow, ses avions de combat F-35I, F-15 et F-16 ainsi que le soutien direct des forces américaines et britanniques, le général israélien Le personnel a assuré que 99 % des drones et missiles iraniens avaient été abattus.

Toutefois, avant d’arriver en Israël, la plupart de ces appareils ont dû survoler la Jordanie. Mais le royaume hachémite s’est dit prêt à abattre tout objet qui violerait son espace aérien. Et c’est ce qu’il a fait, deux sources sécuritaires régionales ayant affirmé, selon i24NEWS, que la Royal Jordanian Air Force avait « intercepté et abattu des dizaines de drones iraniens (…) qui se dirigeaient vers Israël ».

Cependant, le porte-parole de Tsahal, le contre-amiral Daniel Hagari, a déclaré que les forces françaises avaient également contribué à contrer l’attaque iranienne. « Au cours des six derniers mois, nous avons travaillé en étroite collaboration avec nos partenaires américains, britanniques, français et autres dans la région pour anticiper divers scénarios d’attaque », a-t-il ensuite déclaré, selon des propos rapportés. par le Times of Israel.

Par ailleurs, une source officielle française a confirmé que les forces françaises avaient « neutralisé des drones iraniens survolant des pays comme la Jordanie et l’Irak », contribuant de facto à « assurer la défense d’Israël ».

Ce 15 avril, sur l’antenne de BFMTV, le président Macron a apporté plus de précisions (mais pas trop) sur la nature de cette contribution française. « Nous avons une base aérienne en Jordanie pour lutter contre le terrorisme. L’espace aérien jordanien a été violé par ces tirs. Nous avons décollé nos avions et nous avons intercepté ce que nous étions censés intercepter », a-t-il déclaré, précisant que cette action a été menée à la demande d’Amman.

« Au lieu d’affecter les intérêts israéliens en dehors d’Israël, ils ont cherché Israël sur son sol depuis leur sol, ce qui est une première (…) c’est un changement, une rupture profonde » et « ce qui est ouvert est très dangereux en termes de réaction », a poursuivi M. Macron. « Nous avons condamné, nous sommes intervenus et maintenant nous allons tout faire pour éviter l’embrasement, c’est-à-dire l’escalade », a-t-il encore assuré.

« Nous ferons tout pour éviter une conflagration (…) et tenterons donc de convaincre Israël qu’il ne faut pas répondre par l’escalade, mais plutôt isoler l’Iran, réussir à convaincre les pays de la région que l’Iran représente un danger, augmenter les sanctions, accroître la pression sur l’Iran ». activités nucléaires et ensuite trouver un chemin vers la paix dans la région», avait alors détaillé le locataire de l’Élysée.

Depuis début mars, dans le cadre de l’opération Chammal (nom de la participation française à la coalition antijihadiste Inherent Resolve), quatre Rafale B de la 4e Escadre de chasse ont été déployés sur la base aérienne prévue H5, en Jordanie. En configuration air-air, ces avions sont armés de missiles Meteor (mais il est peu probable qu’ils en aient eu besoin pour intercepter des drones iraniens), de missiles MICA IR/EM et d’un canon interne Nexter 30M711 de 30 mm capable de tirer 2 500 coups par minute. minute.

Combien de drones (ou de missiles) ces Rafale B de l’Air & Space Force (AAE) ont-ils détruits ? Pour l’instant, l’État-major général des forces armées (EMA) n’a rien dit à ce sujet. D’ailleurs, il n’a donné aucune précision sur le drone Houthi abattu le 9 mars par un Mirage 2000-5 de l’Escadron 3/11 Corse, basé à Djibouti. Une première depuis, sans doute, la dernière victoire aérienne des escadres françaises, obtenue par le sous-lieutenant Henri Suisse, en avril 1945.

Photo : État-major général des forces armées

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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