La légalité des ralentisseurs en question : leur disparition prochaine
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La légalité des ralentisseurs en question : leur disparition prochaine

La légalité des ralentisseurs en question : leur disparition prochaine

Alors que les dispositifs visant à ralentir la vitesse sur les routes se multiplient, un vaillant soldat n’est pas oublié : le ralentisseur. Malheureusement, nos chers ralentisseurs ne sont pas toujours dans les normes, ce qui pourrait entraîner leur disparition (merci la justice française).

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En effet, Auto Plus rapporte que même si les autorités locales comptent sur la Guide des coussins et plateaux Cerema«Ils prennent parfois des libertés avec la réglementation en vigueur, jouant sur les différentes appellations pour contourner les exigences du décret« .

On se retrouve donc avec des ralentisseurs qui sont illégaux car leur installation ne respecte pas les directives suivantes :

  • Être installé sur une route limitée à 30 km/h.
  • Avoir une signalisation dédiée pour informer les conducteurs.
  • Ne pas être situé sur des routes où le trafic dépasse 3 000 véhicules par jour ou sur un itinéraire régulier d’un service de transport public.
  • Être situé à plus de 40 mètres d’un virage et à plus de 25 mètres d’un pont.

Face à ces critères, «La quasi-totalité des 450 000 ralentisseurs installés en France sont illégaux » selon Thierry Modolo, président de l’association Pour une mobilité sûre et durable. Par ailleurs, une récente décision de justice vient de mettre en lumière la législation, qui pourrait créer un précédent pour de nouveaux contentieux en France.

Les ralentisseurs déjà démolis

Le 10 juillet 2024, le tribunal administratif de Toulon a ordonné au département du Var de supprimer deux ralentisseurs installés sur la commune de Vinon-sur-Verdon. Au motif que des riverains se plaignaient des nuisances sonores occasionnées, et ont pu prouver que plus de 3 000 véhicules passaient chaque jour sur ce tronçon de route.

N’estimant pas que la suppression de ces ralentisseurs porterait suffisamment atteinte à l’intérêt général, le tribunal a demandé au département du Var de démolir les deux ralentisseurs dans un délai de six mois.

Il est donc temps de sortir les compteurs et les compteurs pour analyser l’implantation et la fréquence des ralentisseurs environnants, et pourquoi pas, faire disparaître devant le juge ceux qui ne respectent pas la loi.

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