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La leçon d’humilité de la chanson pour les nouveaux ministres


Alors que le gouvernement de Michel Barnier s’installe, revenons sur la manière dont la chanson évoque la fonction ministérielle…

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Temps de lecture : 9 min

André Malraux, ministre des Affaires culturelles, François-Xavier Ortoli, ministre de l'Éducation nationale (souvent membre du gouvernement, dont le nom résonne dans une chanson d'actualité de Léo Ferré), et Maurice Schumann, ministre des Affaires sociales, sortant du palais de l'Elysée, à Paris, le 3 juillet 1968. (Illustration) (KEYSTONE-FRANCE / GAMMA-KEYSTONE / GETTY IMAGES)

Les chansons peuvent être une grande source de méditation. Certains de nos concitoyens assument pour la première fois des responsabilités ministérielles. Qu’ils se souviennent de François-Xavier Ortoli, serviteur de l’Etat et de l’Europe, souvent membre du gouvernement, et dont le nom résonne ainsi dans une chanson d’actualité de Léo Ferré enregistrée devant un public de rebelles en 1969.

Et notre chanson populaire est instructive, nous rappelant que l’effervescence de chaque constitution de gouvernement mérite d’être immédiatement relativisée. Méditons ce titre publié par Béranger en 1839, dans un enregistrement de Véronique Vella en 2009.

Dans le premier épisode de Ces chansons qui font l’actualité Ce week-end, vous entendrez des extraits de :

Léo Ferré, La Révolution, 1969

Véronique Vella, À mes amis devenus ministres, 1839 (enregistré en 2009)

Marc Ogeret, Nous avons besoin de plus de gouvernement, 1889 (enregistré en 1968)

Gilles Servat, Plainte de l’île d’Yeu, 1977

Gérard Lenorman, Si j’étais président, 1980

Dire, Inspecteur Disiz, 2005

Dorothée, Le Ministre des Amours Malheureuses, 1996

Cauet, Zidane va marquer, 2006

Germaine Montero, À mes amis devenus ministres, 1839 (enregistré en 1955)

Véronique Vella, À mes amis devenus ministres, 1839 (enregistré en 2009)

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