La laiterie Laïta Val d’Ancenis tend la main aux éleveurs Lactalis
Quarante millions de litres de lait supplémentaires. C’est le volume que Terrena est « en mesure de collecter sur sa zone de collecte historique, à une centaine de kilomètres autour d’Ancenis (Loire-Atlantique) », indique la coopérative le 18 octobre 2024 dans un communiqué. Ce lait sera transformé localement par la laiterie du Val d’Ancenis, filiale de Laïta. »
40 millions de litres de lait pour Laïta et sa marque bretonne Paysan
Cette offre s’adresse notamment aux éleveurs de cette zone dont Lactalis a annoncé vouloir résilier les contrats, pour réduire sa collecte de lait de vache en France. Terrena, « en accord avec Laïta, sa filiale de transformation et de commercialisation des produits laitiers, partagée avec les coopératives Even et Eureden, leur propose d’adhérer à son organisation de producteurs ».
« Notre objectif est d’établir en priorité des contrats à long terme avec les producteurs de lait déjà membres de la coopérative pour d’autres activités ou ceux qui souhaitent le devenir », indique Christophe Miault, administrateur de Terrena. Terrena réaffirme également son engagement à soutenir le développement de ses membres historiques. »
Ces 40 millions de litres de lait supplémentaires seront transformés par la laiterie Laïta du Val d’Ancenis « grâce à ses trois entreprises de transformation : beurre, fromage, lait en poudre et sa marque Paysan Breton. Les producteurs qui rejoignent Terrena bénéficieront des dispositifs d’aide à l’investissement de la coopérative, (…) et de toute l’expertise de ses conseillers de terrain. »
Cette annonce fait suite à celle de l’entreprise familiale LSDH de reprendre entre 50 et 60 millions de litres de lait par an pour approvisionner son usine de Cholet (Maine-et-Loire). La marque de lait équitable FaireFrance s’est déclarée prête à intégrer 30 à 50 millions de litres de lait supplémentaires. La coopérative de collecte Biolait s’est engagée à étudier toute demande d’adhésion des éleveurs bio mais a prévenu qu’elle ne pourrait le faire « qu’avec le soutien des pouvoirs publics ».