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La justice rejette le recours de Rachida Dati

La justice rejette le recours de Rachida Dati

La cour d’appel de Paris a rejeté mardi la demande de la ministre de la Culture de faire reconnaître la prescription et de mettre fin aux poursuites à son encontre, notamment pour corruption.

La cour d’appel de Paris a rejeté mardi 2 juin 2024 la demande de la ministre de la Culture Rachida Dati de faire reconnaître la prescription et de mettre fin aux poursuites la visant pour corruption, notamment depuis 2021 dans le cadre de l’affaire Carlos Ghosn, selon ses avocats. « n’a pas accédé à la demande de Rachida Dati » Et « Nous allons conseiller à Mme Dati de se pourvoir en cassation car nous estimons que la loi nous est favorable. »deux de ses avocats, Olivier Pardo et Olivier Bluche, ont déclaré à la presse. « Cette décision ne porte en aucun cas préjudice à la substance ou à l’innocence de Mme Dati. »ont-ils ajouté. Une source judiciaire a confirmé cette décision à l’AFP.

Dans cette information judiciaire, ouverte depuis 2019, le parquet national financier (PNF) doit prochainement rendre ses réquisitions avant que les juges d’instruction ne décident de la tenue ou non d’un procès devant le tribunal correctionnel. L’ancienne garde des Sceaux et ex-maire du VIIe arrondissement de Paris est mise en examen depuis juillet 2021 pour corruption et trafic d’influence passif par personne titulaire d’un mandat électif public. Elle est soupçonnée d’avoir perçu 900.000 euros de RNBV, filiale de l’alliance Renault-Nissan, sans contrepartie de travail réel, entre 2010 et 2012, alors qu’elle était avocate et députée européenne (2009-2019).

Appels multiples

Les investigations visaient également à déterminer si cette convention d’honoraires avait pu servir à masquer une activité de lobbying au Parlement européen, interdite à tous les élus. Dans ce dossier, Carlos Ghosn, qui vit au Liban, fait l’objet d’un mandat d’arrêt international depuis avril 2023. L’ancien magnat de l’automobile et le ministre de la Culture nient toute irrégularité. Dati a déposé de nombreux recours tout au long de la procédure. La chambre de l’instruction avait déjà refusé en 2021 de constater la prescription des faits reprochés.

Les avocats de Dati l’avaient recontacté après que les juges d’instruction eurent refusé d’examiner une nouvelle demande de prescription qui, selon eux, reposait sur « éléments nouveaux et fondamentaux » versés à la procédure. Les magistrats instructeurs avaient rejeté cette demande au motif que le délai, de six mois à compter de la mise en examen en matière de prescription, était expiré. La défense avait déposé une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) sur ce délai de prescription lors de l’audience du 7 mai, mais la cour d’appel ne l’a pas retenue. « non transmis à la Cour de cassation » Mardi, a indiqué la source judiciaire.

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