La cour d’appel de Paris a rejeté, mardi 2 juillet, la demande de Rachida Dati de voir reconnaître la prescription et mettre fin aux poursuites engagées contre elle pour corruption, notamment depuis 2021 dans le cadre de l’affaire Carlos Ghosn. « n’a pas accédé à la demande de Rachida Dati ». « Nous conseillerons M.moi Dati va se pourvoir en cassation car nous considérons que la loi est en notre faveur »deux de ses avocats, M.c’est Olivier Pardo et Olivier Bluche. « Cette décision ne porte en aucune façon préjudice au bien-fondé ou à l’innocence de M.moi Données « ils ont ajouté.
Le ministre de la Culture, ancien ministre de la Justice et ex-maire du 7eet arrondissement de Paris, est mise en examen depuis juillet 2021 pour corruption et trafic d’influence passif par personne titulaire d’un mandat électif public. Elle est soupçonnée d’avoir perçu 900 000 euros de RNBV, filiale de l’alliance Renault-Nissan, sans rémunération d’un travail réel, entre 2010 et 2012, alors qu’elle était avocate et députée européenne (2009-2019). Les investigations cherchent également à déterminer si cette convention d’honoraires aurait pu servir à masquer une activité de lobbying au Parlement européen, interdite à tous les élus.
«Des éléments nouveaux et fondamentaux»
Dans cette affaire, Carlos Ghosn, qui vit au Liban, fait l’objet d’un mandat d’arrêt international depuis avril 2023. L’ancien magnat de l’automobile nie toute irrégularité.
La défense de Mmoi Dati avait déjà soulevé la prescription des faits devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris en 2021, en vain. Ses avocats l’ont à nouveau saisie après que les juges d’instruction en charge de ce dossier, ouvert en 2019, ont refusé d’examiner une nouvelle demande de prescription qui reposait, selon eux, sur « Des éléments nouveaux et fondamentaux » versé dans la procédure.
La prescription ayant été une nouvelle fois écartée, Mme Dati risque un procès devant le tribunal correctionnel. Les investigations sur cette affaire sont terminées depuis septembre 2023 et le Parquet national financier (PNF) devrait bientôt rendre son réquisitoire définitif. Les juges d’instruction décideront alors d’ordonner ou non un procès.