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La justice lui rend sa liberté d’expression publique après son procès

Après qu’un juge lui a retiré le droit de s’exprimer publiquement sur l’affaire, Donald Trump peut à nouveau s’exprimer. Le juge Juan Merchan a d’abord imposé des restrictions strictes à l’ancien président lors de son procès à New York, où il a été reconnu coupable fin mai. Ces restrictions interdisaient à Trump de faire des commentaires aux témoins à charge et aux jurés en dehors de la salle d’audience, sous peine d’amendes. Une décision qui pourrait s’avérer intéressante à deux jours du débat qui opposera l’ancien candidat à la présidence à l’actuel président Joe Biden.

Gratuit mais toujours avec quelques restrictions

S’il retrouve la voix, il ne peut pas tout dire : des limitations restent en vigueur afin de protéger l’identité et le domicile des jurés qui l’ont reconnu coupable ainsi que de protéger le personnel judiciaire et les familles des procureurs et du juge. Le juge Merchan et le procureur de l’État de New York ne sont pas protégés par l’anonymat. Trump les a insultés et ils ont même reçu des menaces anonymes.

Ces dernières restrictions seront levées après l’annonce de la sentence, prévue le 11 juillet, où Trump pourrait potentiellement être condamné à une peine de prison. Le juge Merchan a souligné la nécessité d’assurer la sécurité des jurés et du personnel judiciaire afin qu’ils puissent continuer à exercer leurs fonctions sans intimidation.

« Il existe de nombreuses preuves justifiant une préoccupation constante pour les jurés », a écrit le juge Merchan. Et « jusqu’à ce que la sentence soit prononcée, (le personnel judiciaire) doit continuer à exercer la justice sans se sentir menacé, intimidé, harcelé ou même agressé », a prévenu le magistrat.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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