Lors de l’audience de mardi, le Rapporteur public a de nouveau demandé l’annulation de l’autorisation du site de l’autoroute qui doit relier Castres à Toulouse.
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Nous saurons bientôt si des pelles et des grues devront retourner dans le garage. Le tribunal administratif de Toulouse a annoncé, le mardi 18 février, qu’il déciderait le jeudi 27 février sur la validité du décret préfectural ayant autorisé le site de l’A69, et donc sur la poursuite des travaux de cette autoroute contestée.
Lors d’une audience jugée essentielle, tant par les promoteurs et par les opposants à cette artère qui doivent relier Toulouse et Castres à la fin de 2025, le Rapporteur public a de nouveau demandé l’annulation de l’autorisation. Elle justifiait à nouveau sa position par l’absence de tout « Raison impérative de l’intérêt public majeur justifiant les dommages environnementaux ».
« Dans 95% des cas, les opinions des rapporteurs publics sont suivies (…) et donc a priori, il n’y a aucune raison pour que la Cour déroge de l’opinion qui a été donnée par le Rapporteur public »a déclaré à l’AFP Christine Arrighi, un député écologique, en marge d’un rassemblement organisé mardi par des opposants à l’autoroute près du tribunal. Pour sa part, Atosca, future concessionnaire de l’autoroute et actuellement en charge du site, a déclaré qu’il voulait défendre devant le tribunal « L’intérêt public de l’A69 ».
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