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La joie des prisonniers russes et ukrainiens échangés en images

La Russie et l’Ukraine ont annoncé samedi avoir échangé 206 prisonniers, dont des soldats russes capturés lors de l’offensive ukrainienne dans la région frontalière de Koursk.

L’armée russe a également affirmé avoir capturé un village dans la région de Donetsk, à l’est de l’Ukraine, où elle continue d’avancer contre les troupes de Kiev, moins nombreuses et moins bien équipées.

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Samedi, le ministère russe de la Défense a annoncé que 103 militaires russes capturés dans la région de Koursk avaient été échangés contre le même nombre de prisonniers de guerre ukrainiens. Dans la région de Koursk, Kiev se félicite cependant d’avoir fait des centaines de prisonniers.

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Médiation émiratie

Selon le ministère, les Émirats arabes unis ont fourni des « efforts de médiation » pour faciliter l’échange. Zelensky a déclaré samedi sur Telegram que l’échange avait abouti à la libération de soldats ukrainiens qui défendaient Kiev, Donetsk, Marioupol et son usine Azovstal, ainsi que les régions de Lougansk, Kharkiv et Zaporijjia.

Le 24 août, la Russie et l’Ukraine ont annoncé avoir procédé, également avec la médiation des Émirats arabes unis, à un échange de 230 prisonniers, dont des soldats russes déjà faits prisonniers dans la région de Koursk.

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Dans un communiqué séparé, l’armée russe a indiqué samedi qu’elle poursuivait ses « opérations offensives » dans la région de Koursk. Jeudi, elle a annoncé pour la première fois y avoir regagné du terrain.

Et elle a revendiqué samedi la conquête d’un nouveau village ukrainien, celui de Jelanne Perche, situé dans le district de Pokrovsk, un important pôle logistique menacé par les troupes russes.

Sur la défensive depuis des mois sur le front, l’Ukraine a lancé le 6 août une attaque surprise dans la région russe de Koursk, où elle s’est emparée de plusieurs centaines de kilomètres carrés.

Elle espérait forcer Moscou à redéployer ses troupes dans la région de Donetsk et ainsi ralentir leur avancée.

Joe Biden craint un conflit nucléaire

Sur le plan diplomatique, Volodymyr Zelensky exige de ses alliés qu’ils l’autorisent à frapper en profondeur sur le sol russe des cibles militaires jugées « légitimes », comme les bases aériennes d’où décollent les avions qui bombardent l’Ukraine. Mais jusqu’à présent, les Occidentaux, Américains en tête, ont hésité à donner un éventuel feu vert à l’utilisation par Kiev de missiles à longue portée, craignant qu’une telle décision ne soit perçue par la Russie comme une escalade.

« Les prochains mois et semaines pourraient être décisifs » dans la guerre, a souligné vendredi le Premier ministre britannique Keir Starmer, lors d’une visite à Washington.

Vladimir Poutine a déclaré jeudi que si l’Occident autorisait l’Ukraine à frapper le territoire russe avec des missiles à longue portée, cela signifierait que « les pays de l’OTAN sont en guerre avec la Russie ».

Un haut responsable diplomatique russe, Sergueï Riabkov, a assuré samedi que l’Occident avait pris « il y a longtemps » des décisions pour permettre à Kiev de frapper profondément en Russie. « Washington et Londres font évoluer la situation vers une escalade incontrôlée. Nous mettons quotidiennement en garde les autorités contre les conséquences de telles actions », a-t-il déclaré, cité par l’agence TASS.

Volodymyr Zelensky a de son côté accusé vendredi ses alliés d’avoir « peur » d’évoquer eux-mêmes la possibilité d’abattre des drones et des missiles russes dans le ciel ukrainien, alors que son pays est confronté à une augmentation des attaques aériennes.

Kiev a annoncé samedi avoir abattu 72 autres drones russes dans la nuit. Le président ukrainien a annoncé qu’il rencontrerait ce mois-ci le président américain Joe Biden pour lui présenter « un plan pour la victoire ».

En recevant le Premier ministre britannique Keir Starmer, Joe Biden a indiqué vendredi qu’il ne « pensait pas beaucoup à Poutine », en réponse à une question sur les menaces du président russe au sujet d’une éventuelle guerre entre la Russie et l’Otan.

Joe Biden a déclaré mardi que les États-Unis « travaillaient » pour permettre à l’Ukraine d’utiliser des missiles à plus longue portée contre la Russie.

Washington autorise actuellement Kiev à frapper uniquement des cibles russes en Ukraine occupée et certaines dans les régions frontalières russes directement liées aux opérations de combat de Moscou. Selon les médias britanniques, Joe Biden, qui craint un conflit nucléaire, serait prêt à autoriser l’Ukraine à déployer des missiles britanniques et français utilisant la technologie américaine, mais pas les missiles américains eux-mêmes.

Eleon Lass

Eleanor - 28 years I have 5 years experience in journalism, and I care about news, celebrity news, technical news, as well as fashion, and was published in many international electronic magazines, and I live in Paris - France, and you can write to me: eleanor@newstoday.fr
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