L’inaction de Budapest « constitue une violation sans précédent et d’une gravité exceptionnelle du droit de l’UE », a déclaré le tribunal.
En plus de l’amende de 200 millions d’euros, la Hongrie se verra infliger une amende supplémentaire d’un million d’euros par jour si elle ne se conforme pas à l’arrêt du tribunal. Si Budapest refuse de payer les amendes, celles-ci pourront être déduites de sa part du budget européen, comme ce fut le cas pour la Pologne.
Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a critiqué le jugement de jeudi, le qualifiant de « scandaleux et inacceptable » dans un message sur X.
« Il semble que les migrants illégaux soient plus importants pour les bureaucrates bruxellois que leurs propres citoyens européens », a-t-il ajouté.
La Hongrie a adopté une ligne dure à l’égard des demandeurs d’asile entrant dans le pays, le gouvernement d’Orbán ayant adopté une loi en 2020 obligeant les migrants à d’abord demander protection auprès des ambassades situées à l’extérieur de ses frontières.