« C’est une référence à une présidence active », a déclaré le ministre hongrois des Affaires européennes, János Bóka. «Cela montre en fait l’attente manifeste qu’ensemble, nous devrions être plus forts qu’individuellement, mais que nous devrions être autorisés à rester qui nous sommes lorsque nous nous réunissons. Cela illustre également l’idée selon laquelle l’Europe est capable de devenir un acteur mondial indépendant dans un monde en transformation.»
Lors d’une conférence de presse, les journalistes ont remis en question les échos trumpiens du nouveau slogan. «Il n’y a pas d’impression de déjà-vu à cause du slogan de Trump. Je ne sais pas si Donald Trump a jamais voulu redonner sa grandeur à l’Europe », a déclaré Bóka.
La présidence a également dévoilé le Rubik’s cube comme logo, que Bóka a décrit comme « l’essence du génie hongrois ».
Le ministre a expliqué que la Hongrie profiterait de sa présidence pour introduire un nouvel accord agricole compétitif, « centré sur les agriculteurs » et rechercher « une protection plus efficace des frontières extérieures, pour gérer les causes profondes de la migration – et pour améliorer une politique de retour plus efficace ».
Dans le même temps, a-t-il poursuivi, il y aura un effort actif pour faire avancer les progrès de l’élargissement de l’UE et « nous voulons faire des progrès substantiels en ce qui concerne la Moldavie, la Géorgie et l’Ukraine ». On craint que Budapest ne cherche à faire dérailler ou à ralentir la candidature de Kiev, étant donné qu’Orbán a ouvertement cherché à saper les relations avec l’Ukraine et a recherché des liens plus étroits avec Moscou.
Le titulaire de la présidence tournante du Conseil de l’UE devrait être un intermédiaire neutre et mettre de côté ses intérêts nationaux pour garantir l’adoption de la législation. Les responsables politiques européens craignent cependant que Budapest n’utilise sa position privilégiée à son avantage tout en cherchant à faire volte-face sur des domaines politiques clés.
