Le Japon a demandé l’extradition du militant écologiste au ministère danois de la Justice. Les autorités japonaises l’accusent d’être coresponsable des dommages et blessures à bord d’un baleinier japonais.
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Nouveau refus pour Paul Watson. La Haute Cour du Groenland a confirmé le maintien en détention de Paul Watson, selon un communiqué des autorités du pays publié sur leur site internet. La détention du militant écologiste américano-canadien a été prolongée jusqu’au 5 septembre, tandis que le gouvernement danois attend une décision sur son extradition vers le Japon pour une affaire liée à son combat pour la défense des baleines.
L’activiste avait tenté de faire appel de la précédente décision de la justice groenlandaise de le maintenir en prison. Lors de la précédente audience, la défense de l’activiste de 73 ans avait estimé que son maintien en détention était disproportionné, plus de trois semaines après son arrestation le 21 juillet à Nuuk, capitale du territoire autonome danois.
Paul Watson, fondateur de Sea Shepherd et de la fondation pour les océans qui porte son nom, qui vivait en France depuis plus d’un an, a été arrêté le 21 juillet sur son navire, le John Paul DeJoriaaprès l’accostage. Le bateau venait faire le plein en vue « intercepter » Le nouveau navire-usine baleinier du Japon dans le Pacifique Nord, selon la fondation du capitaine Paul Watson.
L’arrestation de Paul Watson a été effectuée sur la base d’une notice rouge d’Interpol émise en 2012, lorsque le Japon l’accusait d’être coresponsable des dommages et blessures survenus à bord d’un baleinier japonais deux ans plus tôt dans le cadre d’une campagne menée par Sea Shepherd. Les avocats de Paul Watson affirment que le mandat d’arrêt est basé sur de fausses informations.
