NARRATIF – Réoccupation du Sud ou négociations sans réellement détruire le Hezbollah : l’État hébreu n’a que des options insatisfaisantes face aux milices pro-iraniennes.
Si depuis plusieurs semaines, l’objectif de guerre israélien au Liban est clair, les moyens pour y parvenir demeurent flous. Au point qu’après plusieurs jours de frappes intensives et d’audacieuses opérations d’infiltration et de liquidation des cadres du Hezbollah, qui est pourtant loin d’avoir échoué, une question hante les observateurs en Israël : Tsahal va-t-il retomber une fois de plus dans le piège du bourbier libanais ?
L’appareil sécuritaire israélien connaît bien son voisin du nord pour l’avoir envahi en 1982 dans l’espoir – en vain – d’éradiquer la structure combattante palestinienne de l’OLP et son chef Yasser Arafat, que le Mossad a pourtant épargné de sa vindicte avant qu’un navire français ne vienne l’extraire de Beyrouth pour le conduire à Tunis. Mais l’entrée des chars israéliens au Liban a contribué à la création sous l’égide iranienne du Hezbollah, le « parti de Dieu » chiite, qui n’a cessé de se renforcer depuis, malgré deux décennies d’occupation…
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