La guerre des mots entre la Serbie et le Kosovo s'intensifie alors que les négociations avec l'UE piétinent – ​​POLITICO
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La guerre des mots entre la Serbie et le Kosovo s’intensifie alors que les négociations avec l’UE piétinent – ​​POLITICO

La guerre des mots entre la Serbie et le Kosovo s’intensifie alors que les négociations avec l’UE piétinent – ​​POLITICO


Cette riposte fait suite aux appels lancés cette semaine par le dirigeant serbe en faveur de nouvelles élections municipales dans le nord du Kosovo afin d’apaiser les tensions qui ont éclaté en 2023 lorsque la communauté serbe a largement boycotté le scrutin.

Les Serbes locaux voulaient exprimer leur mécontentement à l’égard de Pristina, mais leur geste s’est retourné contre eux lorsque les candidats albanais, représentant un peu plus de 3 % de l’électorat, ont remporté les élections. Malgré l’absence d’un mandat démocratique clair, Kurti, un homme politique de gauche entré en politique comme étudiant manifestant, a encouragé les hommes à prendre leurs fonctions et a dépêché des unités spéciales de police pour les protéger, déclenchant une crise qui a enflammé les passions des deux côtés de la frontière.

Depuis le début du conflit, un policier et trois hommes armés serbes ont été tués lors d’affrontements armés dans le nord du pays en septembre dernier. En outre, des dizaines de soldats de l’OTAN ont été blessés lors de manifestations qui ont suivi alors qu’ils tentaient de maintenir les deux camps à distance.

Le gouvernement du Kosovo a saisi des centaines d’armes, dont des mitrailleuses, des mortiers et des grenades antichars découverts lors de raids de police dans les zones en conflit.

Malgré les tentatives répétées de désamorcer le conflit, l’Union européenne n’a pas réussi à trouver une solution. Cette semaine, les négociateurs européens ont de nouveau tenté de réunir les parties à Bruxelles pour une réunion dite trilatérale avec l’envoyé spécial de l’UE pour la gestion du conflit, l’ancien ministre slovaque des Affaires étrangères Miroslav Lajčák, mais ils ont refusé.

Jeudi, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a invité les dirigeants des Balkans à un déjeuner de travail à Bruxelles pour discuter du programme de croissance de l’UE et de l’intégration de la région au marché unique européen. Bien que Kurti et Vučić aient assisté à la réunion, ils n’ont pas pris la parole.


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