la grève des danseurs touche aussi le spectacle Play, annulé lundi
Deux représentations de Paquitade Pierre Lacotte, dansé à l’Opéra Bastille avait déjà été annulé vendredi et dimanche. Le mouvement suit les négociations « dans une impasse » selon la CGT, démarrée en février 2023.
Le mouvement de grève des danseurs de l’Opéra de Paris, déclenché la semaine dernière, a touché lundi les danseurs de ballet. Jouerdont la représentation lundi soir est annulée, a indiqué la direction.
« En raison d’une grève suivie par certains danseurs du Ballet de l’Opéra de Paris, la représentation du ballet Pièce de théâtre (du chorégraphe Alexander Ekman, NDLR) le lundi 9 décembre 2024 à 20h au Palais Garnier est annulé »a écrit la direction dans un message aux spectateurs, sur le site Internet de l’institution.
Deux représentations de Paquitade Pierre Lacotte, dansé à l’Opéra Bastille avait déjà été annulé vendredi et dimanche. Pour la première, jeudi soir, des danseurs se sont présentés plus tard, retardant le début du spectacle, conduisant à son annulation par la direction à la dernière minute alors que les spectateurs étaient installés dans la salle.
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Le mouvement suit les négociations « dans une impasse » selon la CGT, démarrées en février 2023, qui portent sur la rémunération du temps de préparation des danseurs avant le spectacle (maquillage, coiffure, échauffement), jugé insuffisant par cette dernière. Selon le délégué central CGT, membre de la compagnie, les danseurs ont besoin d’environ 1h30 à 2h de préparation avant chaque représentation. Seul « 6 heures sont prises en compte » dans la rémunération des artistes chaque mois. « Or, nous en réalisons en moyenne 30 »assure-t-il.
« Nous avons mis sur la table ce sur quoi nous pouvons nous engager cette année et nous ne pouvons pas aller plus loin. Mais la porte reste ouverte pour discuter de la manière de sortir de cette crise et de continuer à améliorer la situation des danseurs dans les années à venir, comme nous le faisons depuis 2 ans.a déclaré lundi la direction à l’AFP. Dimanche, la CGT a indiqué à l’AFP que les négociations étaient au point mort.
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