Les nouvelles les plus importantes de la journée

la grande émotion en ouverture du Festival de Cannes

la grande émotion en ouverture du Festival de Cannes

Que Camille Cottin, très élégante maîtresse de cérémonie, Greta Gerwig présidente du jury et le chanteur Zaho de Sagazan dont la version endiablée de « Modern Love » de David Bowie a fait danser le Grand Théâtre Lumière, nous pardonnent. La reine de cette cérémonie d’ouverture était bien évidemment Meryl Streep. Peut-être la plus grande actrice de tous les temps. Prix ​​d’interprétation masculine au Festival de Cannes pour « Un Cri dans la nuit », l’actrice la plus nominée de l’histoire des Oscars (21 citations, trois récompenses) n’a plus remis les pieds sur la Croisette depuis 1989. Et elle a tant manqué à Cannes… La standing ovation a été longue et belle.  » Nous t’aimons « . Elle a fait un pas de danse, les larmes aux yeux comme Greta Gerwig.

Juliette Binoche en larmes

Juliette Binoche lors de la cérémonie d'ouverture du 77ème Festival de Cannes.

Juliette Binoche lors de la cérémonie d’ouverture du 77ème Festival de Cannes.

REUTERS / © Sarah Meyssonnier

« Meryl, ton visage et ta voix font partie de notre vie », a déclaré Juliette Binoche, qui lui a remis une évidente Palme d’Or. « Ce que nous voyons toujours, c’est votre intelligence transparaître », a-t-elle ajouté, revisitant l’intégralité de sa filmographie. En larmes face à l’émotion de la star, l’actrice française a eu du mal à poursuivre : « vous avez changé l’image de la femme ». « Félicitations, félicitations à la Dancing Queen! » Meryl Streep », a-t-elle conclu sur la musique de « Mamma Mia ».

La suite après cette annonce

Meryl Streep a ensuite pris la parole. Elle a d’abord rendu hommage à Juliette Binoche, avec classe. « Ce prix est unique, unique dans le monde du cinéma et je me sens très honoré. Il y a deux personnes que je dois remercier : mon agent avec qui je travaille depuis 33 ans et mon maquilleur Mark Coulier. Je dois beaucoup à vous tous, cinéphiles. Tu ne t’es pas lassé de moi. Ma mère m’a dit un jour : tu verras, tout passe très vite… sauf mes discours qui sont toujours trop longs. Impossible de ne pas aimer cette femme, pour ce qu’elle représente : le cinéma.

Quitter la version mobile