Nouvelles jvtech La génération Z n’a aucun problème sur Internet, mais il a peur quand il s’agit d’appeler au téléphone
Les téléphones sont omniprésents dans notre vie quotidienne, mais rarement utilisés pour répondre ou passer des appels, en particulier dans la génération Z. Les jeunes préfèrent maintenant envoyer des messages ou des notes vocales plutôt que de passer des appels. Mais pourquoi cette réticence à répondre au téléphone?
Un programme pour réapprendre comment parler au téléphone
Répondre à un appel ou composer un nombre: pour de nombreux jeunes, ces actions inoffensives peuvent devenir une véritable source d’anxiété. Face à cette tendance, Un collège britannique a mis en place un programme de coaching spécifique visant à restaurer la confiance de ses élèves à utiliser le téléphone. Comme l’explique Liz Baxter, le conseiller en orientation du Nottingham College, La peur du téléphone, appelée « téléphobie », n’est pas un phénomène trivial. De plus, elle observe que les jeunes « Je n’ai pas confiance » Pour utiliser cet outil formellement. Une observation d’autant plus problématique à mesure que les entretiens téléphoniques restent une étape clé du processus de recrutement dans de nombreuses entreprises.
Les séances organisées par le Nottingham College sont basées sur des exercices pratiques visant à familiariser les étudiants avec l’oralité à distance. Les jeux de rôle sont mis en place en classe, permettant aux jeunes de simuler des entretiens téléphoniques et d’acquérir les bons réflexes. Pour désamorcer leur appréhension, les étudiants sont également encouragés à passer des appels quotidiens simples, comme contacter un restaurant pour découvrir ses heures d’ouverture ou vérifier la disponibilité d’un produit en magasin.
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Parmi les participants, et comme nous pouvons lire dans les colonnes du BBCNyah, 16 ans, admet « Redouter » Appels téléphoniques. Elle explique: « J’utilise mon langage corporel pour parler et je ne peux pas transmettre ce que j’essaie de dire au téléphone ». Un autre étudiant, a donné, a partagé cette anxiété, croyant que « Si un appel téléphonique est reçu, c’est nécessairement une urgence ». Evie, 17 ans, n’appelle ses parents que ses parents, jugeant d’autres conversations trop formelles et étrangères à ses habitudes.
Les appels téléphoniques toujours présents, mais différemment
Une enquête menée par Uswitch Sur un panel de 2000, les personnes révèlent que près de 70% des 18 à 34 ans préfèrent les messages écrits aux appels, et que 23% d’entre eux ne baissent jamais leur téléphone. Plus de la moitié associent également un appel inattendu à de mauvaises nouvelles. Cependant, et malgré cette évolution des habitudes, les appels vocaux ne disparaissent pas complètement. Ils sont simplement réservés à des périodes spécifiques. Plus de la moitié des personnes interrogées apprécient toujours une conversation téléphonique pour discuter de divers sujets, en particulier de bonnes nouvelles. Près de 46% d’entre eux se sentiraient même offensés si un être cher ne les appelait pas pour annoncer une naissance, une promotion ou un engagement.
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D’un autre côté, en ce qui concerne les événements difficiles, l’appel redevient le mode de communication privilégié. Annoncez un décès ou soutient un être cher en temps de crise sont des situations qui justifient un appel à 57% des personnes interrogées. Ce besoin de contact direct dans les moments clés montre que la voix conserve une forte valeur émotionnelle, même si son utilisation quotidienne diminue. De plus, la peur des appels indésirables joue un rôle majeur dans la baisse des appels spontanés. Environ 63% des personnes interrogées évitent de répondre à des chiffres inconnusUne tendance encore plus marquée parmi les plus de 55 ans (74%). Cette méfiance envers les appels inconnus et le développement d’outils de filtrage aident à rendre les appels téléphoniques moins fréquents.
Simrat Sharma, expert en téléphonie mobile sur uswitch.com, analyse cette évolution: « À l’ère des messages instantanés et des notes vocales, le bon ancien appel téléphonique n’est pas mort, mais il est de plus en plus planifié ». L’essor des messages vocaux, présentés comme une alternative plus flexible et moins intrusive, pourrait donc marquer un changement durable de nos habitudes. La génération Z et la génération Y préfèrent ces notes audio, qui permettent de maintenir une connexion personnelle tout en laissant la liberté de répondre à son rythme. Les appels téléphoniques traditionnels, anciennement omniprésents, deviennent une pratique plus rare, réservé aux moments forts de la vie ou aux situations qui nécessitent une interaction immédiate.